La même chanson
Mais de quel mal souffre cette équipe qui depuis le début de la saison ne parvient pas à valider ses bons débuts de match et se remet même systématiquement en difficulté au retour des vestiaires ? Les joueurs l’assurent, ce n’est pas un problème physique : « Avec la préparation qu’on a faite, ce n’est pas possible. » Mais ils n’ont pas d’autre réponse à nous apporter qu’un éventuel sentiment de supériorité qui pourrait légèrement les griser lorsqu’ils croient être enfin sur les rails d’un succès facile. Cette fois encore, comme à Clermont, Bordeaux, Paris et contre Pau, Toulouse et La Rochelle, ils ont réalisé une entame parfaite, ponctuée d’un cinglant 18-0 avant de s’effondrer à la reprise (3-23). Cette fois encore, c’est une infériorité numérique (avertissement à Bonneval, 36e), qui a remis leur adversaire en selle. Mais à la vérité, ils avaient déjà baissé de pied dès la 25e...
Trouver ensemble la solution
Ils étaient pourtant largement avertis et pensaient même avoir trouvé ensemble la solution pour se remobiliser à 100 % dès la reprise. Peine perdue, une fois encore, ils nous ont resservis la même chanson et sont revenus sur la pelouse en ordre dispersé, pourrissant leur fin de match. Certes, c’est quand même passé in extremis, à la faveur d’un nouveau coup de collier en fin de rencontre, mais il est évident que le RCT ne pourra nourrir de vraies grandes ambitions en jouant ainsi à mi-temps. Il y a donc urgence à régler ce problème, d’ordre mental certainement. Mais bien réel et beaucoup trop prégnant...