Pour répondre aux besoins
« Demain, les entreprises n’auront plus les moyens de financer la formation. Les salariés, pour des raisons de rapidité, apprendront par eux-mêmes, en co-construction. Certes, il faut avoir des hard skills, des connaissances de fond, mais ce qui importe le plus, ce sont les soft skills, les compétences souples comme l’agilité, la capacité à s’adapter. C’est ce qui fait la valeur d’un salarié. Après quelques années de travail, plus personne n’exerce le métier pour lequel il a été formé initialement. » « Chez Arkopharma, nous avons des problématiques de formation dans nos métiers industriels et peinons à monter des programmes de formation continue dans la région. Du coup, on s’adresse à des organismes ailleurs en France. Il faudrait qu’il y en ait plus proches de nous avec lesquels on pourrait travailler sur le terrain de l’apprentissage. Il y a beaucoup à faire sur les rythmes d’apprentissage, « De la formation digitale au service l’humain »
« Chez Orange, on est en perpétuelle mutation et on appréhende tous nos métiers d’avenir à travers la formation. Nous y investissons , % de notre chiffre d’affaires. Un des volets de notre plan stratégique Essentiels est d’être un employeur digital et humain. D’ici , % de nos formations seront digitales avec du elearning, des MOOC, afin d’être au plus près des besoins des l’adaptation des cycles aux besoins de l’entreprise. »
salariés. Cela répond aussi à une demande de nos recrues – chaque année, on emploie contrats en alternance en France, sur les AM et le Var. C’est essentiel pour l’entreprise. Par ailleurs, nous proposons des séances de codage depuis quatre ans. C’est désormais au programme des classes de e. Il y a quelques jours, élèves du collège des Jasmins à Grasse ont été initié «Co-construire les formations est essentiel. À l’Edhec, nous avons monté la Fabrique de l’innovation managériale (bac+5) pour des cadres qui veulent transformer leurs pratiques, créer et innover pour avoir plus d’impact. Cette fabrique est co-construite avec des entreprises partenaires qui sont des lieux d’expérimentation pour la personne qui suit la formation. » au codage informatique et à la robotique. » « Outre le digital et la relation humaine, nous avons ajouté à la BPMed une 3e composante : les compétences professionnelles et techniques. Nous devons apporter à nos clients les bonnes réponses avec une forte valeur ajoutée. Il y a trois dimensions que nous souhaitons retrouver sur le Campus : digitale, relation client et accompagnement sur le terrain des collaborateurs. Le tout se basant sur l’intelligence collective. » « Pour l’AFPA, le critère essentiel est de répondre aux besoins des entreprises et aux besoins du territoire. Ce qui explique pourquoi nos formations évoluent tous les cinq ans. Accueillant des adultes demandeurs d’emploi, l’AFPA s’inscrit aussi en complémentarité avec le Campus de l’Apprentissage. Complémentarité qui se retrouve aussi dans les secteurs que nous traitons. Le numérique Relation client et serious game « EDF emploie 8 500 salariés en Paca (1 400 dans les AM) dont 400 alternants (5 %), ce qui démontre notre engagement. En 2016, la formation a représenté 10 % de la masse salariale. Nous sommes n°1 sur la relation client dans la catégorie service et avons besoin de formations et compétences. De son côté, EDF Commerce a mis en place un serious game auquel les salariés ont pris part en nombre. » figure dans les projets d’évolution de l’AFPA : en 2018, nous formerons 70 codeurs même si cela ne suffira pas à répondre aux besoins du territoire. Nous oeuvrons aussi dans la silver economy, l’hôtellerie-restauration et formons des pilotes de drones, très recherchés dans l’immobilier et l’audiovisuel. Dans les réseaux intelligents, nous continuerons à former des monteurs de compteurs Linky. »