Var-Matin (Grand Toulon)

Ses débuts, l’Eurovision, son public

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« Savoir quand j’ai commencé à chanter a toujours créé des débats dans la famille. A mon sens, j’ai toujours aimé chanter mais je ne me suis jamais focalisé dessus jusqu’à l’âge de  ans. A cet âge-là, on m’a proposé de faire un casting à l’école pour un rôle dans le spectacle de fin d’année. On m’a dit : “comme tu sais bien chanter, tu auras le rôle principal”. L’idée m’a plu et je me suis dit qu’il fallait tenter d’aller dans ce sens. Donc j’ai chanté plus souvent, j’ai écrit des chansons puis je me suis produit sur scène, c’était très progressif. « Les artistes qui ont bercé mon enfance ? Dans mon concert, je rends hommage à deux artistes qui ont été très marquants pour moi : Michael Jackson et Patrick Bruel. »

Et l’Eurovision, c’est arrivé comment ?

« A l’époque avec mon ami Nazim on avait quasiment terminé l’écriture des chansons du premier album. Et là il me dit : “J’ai un ami, Edoardo Grassi, qui va devenir le juge de la délégation Eurovision l’année prochaine, et il aime une de tes chansons”. Comme j’ai été élevé dans une idée où c’était prestigieu­x de participer à l’Eurovision, je l’ai appelé et je lui ai envoyé ma chanson. Dans les cinq minutes, il m’a rappelé pour me rencontrer. Et à partir de là, c’est allé très très vite. Je ne voulais pas que les gens pensent que j’étais un opportunis­te . Jai travaillé deux ans pour faire cet album, je n’ai pas fait une chanson pour l’Eurovision. C’était vraiment une chanson de mon album qui a finalement concouru pour l’Eurovision, c’est pour cela qu’elle est sortie avant le concours. Tous les soirs, je me rends compte de la chance que j’ai eue de représente­r la France car je la vois à mes concerts : la France du quotidien, des petites villes, des villages, de la Province et ça, c’est le peuple que j’aime et auquel je me sens attaché. Avoir eu la chance de le représente­r dans toute l’Europe, c’est un privilège. »

Sa plus grande fierté, le public

« Ce dont je suis le plus fier, c’est de mon public. Et je souhaite que cette fierté aille en grandissan­t et que ça se consolide encore plus. Le public que j’ai la chance d’avoir aujourd’hui est celui dont j’ai toujours rêvé. Il est à l’image de ce que je me souhaitais d’avoir comme public. Mieux que ça même. » « Ce qu’il s’est passé dans la relation avec le public, la manière intense et rapide dans laquelle ça s’est fait, c’est un truc qui me semble tellement fou, tellement insensé. En même temps, je le savoure, parce que c’est vrai. »

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