Vinci Autoroutes : « Rien n’est fixé et nous veillons à trouver la meilleure solution »
Salvador Nunez, directeur d’opération de Vinci Autoroutes nous a indiqués, hier, « mettre un point d’honneur à informer en amont les personnes concernées ». Et d’expliquer que le principe est « de faire intervenir les prestataires en foncier, un an à l’avance, sur le terrain et de définir a priori les besoins fonciers. Je rappelle que nous intervenons pour le compte de l’État. Lorsque nous envisageons d’acheter du foncier, nous approchons les gens concernés. C’est dans cette démarche que nous avons contacté le syndic de La Californie. Il s’agissait d’informer ». Un premier temps destiné à l’information et au dialogue pour le responsable de Vinci Autoroutes. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas parler d’expropriation. Il faudrait que le projet soit d’utilité publique. Ensuite, ce n’est pas Vinci qui décide du prix. C’est de la compétence des Domaines. » Entre intérêt général et intérêts particuliers, la balance penche du côté du premier. « En règle générale, on n’exproprie pas par plaisir. Je sais que, selon les cas, il y a des impacts plus ou moins forts et que des situations sont pénibles ». Au sujet de La Californie, il rappelle que le projet n’est pas approuvé. « D’ici à la fin du mois, si l’on peut éviter l’acquisition foncière à cet endroit-là, on le fera. Nous sommes toutefois soumis à une obligation réglementaire : acheter des terrains pour rétablir les voies de circulation ». Traduisez dans ce cas : élargir l’A au détriment de la voie de La Barentine et donc, par conséquent, en empiétant sur le terrain de la copropriété. Selon M. Nunez, la ville de Toulon a été informée de la situation. La solution des copropriétaires ne pourrait-elle pas alors se trouver dans la neutralisation de cette voie de La Barentine ? « Ce n’est pas de notre compétence. Tant que je peux trouver des solutions, je le fais. »