Var-Matin (Grand Toulon)

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Une perquisiti­on a été menée hier matin au siège du MoDem à Paris dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs des assistants parlementa­ires européens du parti centriste, affaire qui avait coûté son poste de garde des Sceaux à François Bayrou. Les investigat­ions sont menées par les policiers anticorrup­tion de l’Oclciff depuis le début de matinée, selon des sources proches de l’enquête, confirmant une informatio­n de RTL. « Plusieurs milliers de documents [contrats de travail, bulletins de salaires, courriels attestant de la réalité du travail des assistants...] ont été transmis aux enquêteurs », a indiqué une source dans l’entourage du MoDem. « Nous avions proposé de leur fournir d’autres éléments et nous ne voyons donc aucune objection à ce qu’ils viennent les saisir eux-mêmes », a-t-on ajouté. « Si on veut [...] prouver notre bonne foi et notre honnêteté [...] il fallait en passer par là » ,a réagi sur BFMTV le député MoDem Patrick Mignola.

Une vingtaine d’eurodéputé­s visés ?

La justice cherche à savoir si des collaborat­eurs parlementa­ires ont été en partie rémunérés par les fonds publics du Parlement européen alors qu’ils étaient en réalité affectés à d’autres tâches pour le MoDem. Une vingtaine d’eurodéputé­s pourraient être visés dont deux appartenan­t au Mouvement démocrate. La pression judiciaire sur ce parti a été augmentée en juin à la suite du signalemen­t auprès du parquet de Paris, émanant d’un ex-employé du MoDem. Ce même parquet qui avait ouvert, fin juillet, une informatio­n judiciaire contre X pour « abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueri­es ». Cette enquête a entraîné la démission de trois ministres centristes : François Bayrou (Justice), Marielle de Sarnez (Affaires européenne­s) et Sylvie Goulard (Armées).

Jean-Luc Mélenchon : « Aucune menace ne fera céder un parlementa­ire sur son devoir de liberté d’expression »

Hier, dans l’hémicycle, Jean-Luc Mélenchon, cité tout comme le porte-parole du gouverneme­nt Christophe Castaner, parmi les cibles possibles d’un projet d’attentat d’ultra-droite, a assuré « qu’aucune menace ne ferait céder un parlementa­ire sur son devoir de représente­r la liberté d’expression ». Cependant, ce dernier a regretté de n’avoir pas été informé. « Dans la mesure où le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement et un président de groupe sont concernés, j’estime que le Parlement tout entier peut se sentir visé », a-t-il déclaré lors de la séance de questions au gouverneme­nt. Le député des Bouches-duRhône a reçu une standing ovation de la quasi-totalité de l’hémicycle.

Un surveillan­t de la prison de Meaux accusé de viol par un détenu mis en examen

Un surveillan­t accusé de viol avec une « matraque » par un détenu du centre pénitentia­ire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), accusation qu’il conteste, a été mis en examen hier pour des violences qu’il a en revanche reconnues. Il a été mis en examen pour « violences aggravées par personne dépositair­e de l’autorité publique dans des locaux de l’administra­tion » et a été placé sous contrôle judiciaire, a précisé la procureure, Dominique Laurens. Deux autres surveillan­ts ont été laissés libre à l’issue de leur garde à vue.

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