Var-Matin (Grand Toulon)

Teach on Mars, Option Way et Beepeers font adresse commune

Ça buzze Des liens forts se nouent en pépinière. La preuve avec Teach on Mars, Option Way et Beepeers qui, après le Business Pôle, ont pris des locaux en commun à Sophia Antipolis

- KARINE WENGER kwenger@nicematin.fr

Teachonway­peers. Comment appeler la nouvelle adresse commune de Teach on Mars, Option Way et Beepeers ? Les startups, toutes trois issues du Business Pôle, se sont installées cet été dans un open space de 1 400 m2 à Val Crêtes et l’ont inauguré il y a quelques jours. « Pour montrer qu’il y a une vie après l’incubateur et le Business Pôle ». Justement, de quoi est faite cette vie ? Les réponses de Vincent Desnot, fondateur de Teach on Mars ; Mathieu Chauvin, président d’Option Way, et d’Alain Prette, président et cofondateu­r de Beepers.

Ne pas être en vase clos

« Nous sommes arrivés pratiqueme­nt en même temps au Business Pôle, explique Vincent Desnot. Nous sommes passés par la phase incubateur (Telecom ParisTech pour Teach on Mars et Option Way ; Paca-Est pour Beepeers, ndlr), puis par celle de la pépinière. Pendant ces quatre années, nous avons noué des échanges et des relations de confiance entre nous. Je cherchais des locaux d’environ 750 m2 pour y loger mes 38 collaborat­eurs. Lorsqu’on m’a fait état de ce bâtiment qui était un peu trop grand pour Teach on Mars, j’en ai de tout suite parlé à Mathieu et Alain qui, en vrais startupers, m’ont dit oui tout de suite. » « Nous n’avions aucune envie de nous retrouver seuls dans un bureau, d’être en vase clos. Où est la créativité ? L’échange ? », souligne Mathieu Chauvin. « C’est là où se situe notre ADN commun », confirme Alain Prette. 750 m2 pour Teach on Mars, 150 m2 pour Beepers et 200 m2 pour Option Way et « surtout 300 m2 d’espaces communs, dont deux patios de plus de 100 m2 où l’on peut tenir des réunions ; une cuisine, un espace détente avec un billard. Nous avons tout mutualisé pour le bien-être de nos salariés respectifs, poursuit Vincent Desnot. La qualité de l’environnem­ent plaît beaucoup et m’aide à recruter. » Alain Prette de renchérir : « Nos trois startups sont en forte croissance. Il reste de la place pour grandir et accueillir de nouveaux salariés. C’est le côté décloisonn­é qui nous a plu. » Un « plus » pour Teach on Mars qui espère figurer parmi les gazelles l’année prochain : « Ce sont les jeunes pousses qui réalisent plus de 100 % de croissance pendant cinq ans et c’est justement cette croissance qui est problémati­que car on ne sait jamais bien estimer la taille des locaux. » Heureuseme­nt que « Nous nous connaisson­s suffisamme­nt bien pour bouger et réorganise­r l’open space en fonction de nos évolutions », conclut Mathieu Chauvin.

Echanger entre startupers

Ont-ils déjà noué des relations de business entre eux ? « Pas encore, faute de temps. Mais on peut facilement les créer, rigole Vincent Desnot. Teach on Mars peut acheter des billets d’avion à Option Way et le logiciel développé par Beepeers a du potentiel sur le marché de la formation. On n’en est qu’aux débuts. » En revanche, les trois dirigeants apprécient d’échanger sur des problémati­ques de startupers « comme l’investisse­ment, les salariés, d’éventuelle­s levées de fonds. Ce que nous faisions déjà au Business Pôle. » Cette proximité ne risque-t-elle pas de poser des problèmes de confidenti­alité ? Là encore, la réponse fuse, claire et précise : « Absolument pas. Nous sommes dans trois secteurs très différents et n’avons pas le même type de technologi­e. »

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(Photo K.W.) Après quatre années au Business Pôle, Teach on Mars, Option Way et Beepeers ont pris des locaux communs à Val Crêtes.

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