Quels offices du tourisme en  ?

A travers les différentes tables rondes, le Forum du tourisme a également été l’occasion hier de mener une réflexion sur l’avenir des structures touristiques régionales. Dans son exposé, Emmanuel Duval, délégué Méditerranée d’Atout-France a ainsi souligné les tendances qui allaient impacter fortement la consommation touristique dans les années à venir. Outre les nouvelles incertitudes liées aux questions de sécurité, comme la peur des attentats, les territoires touristiques vont devoir et doivent prendre en compte la place des économiesémergentes,quise développent très rapidement et qui offrent un nouveau public qu’il faut apprendre à connaître et accueillir. De même le vieillissement de la population oblige à une adaptation des offres alors que les plus de  ans représentaient  % de la population en  et qu’ils seront  % en . Parmi les autres facteurs annoncés, il y a la montée en puissance de la génération Y (née entre  et ) qui privilégie l’usage à la possession et qui, ultra-connectée, s’appuie davantage sur les intermédiaires numériques comme Uber, Booking ou Airbnb, à la recherche d’expériences à la fois exceptionnelles et partageables sur les réseaux. Face à ces contraintes, la bonne nouvelle est que le secteur tourisme possède encore une belle marge de progression, à l’image des perspectives radieuses des transports aériens qui envisagent au niveau mondial un doublement du nombre actuel de passagers annuels d’ici  ans. Et si, à l’avenir, la concurrence exacerbée qui est née de l’usage d’internet ne pourra que se renforcer, les structures de proximité comme les Offices de Tourisme auront toujours un rôle à jouer, et un as dans leur manche : le contact humain qu’aucune intelligence artificielle ne saurait vraiment remplacer.