Au gré des délibérations du conseil municipal
Lundi, une quinzaine de délibérations a occupé le conseil municipal. Toutes ont été adoptées à l’unanimité. La séance a débuté par un hommage aux victimes des récentes tueries. « Celle de Las Vegas et celle de la gare Saint-Charles, à Marseille, revendiquée par Daesh », a précisé le maire Robert Bénéventi.
Logements sociaux
Premier point à l’ordre du jour : l’attribution du marché pour la création de trois logements sociaux de type T2, au 12 de la rue Pierre-et-Marie-Curie. « Il s’agit d’une rénovation dans l’ancien ,a détaillé Robert Bénéventi. C’est un projet coûteux (356 624 euros TTC) compte tenu de la superficie des logements créés (40 à 42 m2 chacun). Il a fallu ajouter 8 000 euros aux premières estimations, pour le désamiantage. Il s’agit de fondre au mieux cette réhabilitation dans le décor (proche de l’église) pour ne pas dénaturer le patrimoine. Les travaux ont été répartis en six lots ».
Autorisations d’urbanisme
Le conseil a autorisé le dépôt « d’autorisations d’urbanisme » pour : « la mise en peinture des volets de la maison Reboul, la réfection du local ERDF et des WC public de la place du 8 mai 1945, et pour la mise en sécurité du pigeonnier situé derrière le couvent des Observantins, le long de La Reppe », a précisé le rapporteur, Ginette Audigier. Un bien “sans maître“a été incorporé dans le domaine privé de la commune. «Cesont100 m2, situés chemin de Geffrier. Une véritable verrue sur laquelle se dresse un château d’eau vieillissant qu’il convient de sécuriser », a observé le maire. A été votée également : “l’aliénation”, prioritairement aux riverains, des voies « chemin de Bandol » et « embranchement du chemin Quiez ». Deux chemins « appartenant en totalité à la commune et ne présentant plus aucune utilité ». Une enquête publique suivra. Toujours au volet urbanisme, le conseil a rappelé les conditions d’accès aux subventions municipales délivrées dans le cadre de “la réfection des devantures commerciales du centre-ville”. « Une enveloppe de 20 000 euros y a été allouée en 2017 mais n’a pas été totalement épuisée, a pointé Robert Bénéventi . À nous de mieux communiquer sur le sujet »(lire ci-dessous).
Histoire de primes...
La Ville a engagé diverses actions suite aux observations de la Chambre régionale des comptes (CRC) en date du 15 novembre dernier. « La CRC nous a fait un rapport sans recommandation. Nous avons tout de même tenu compte de ses observations » ,a noté le maire. Sur le plan financier, l’autofinancement a été jugé « supérieur à la moyenne des communes de même strate » et l’endettement « faible ». « Une enveloppe pour risques contentieux de 215 000 euros a été créée. Au chapitre des ressources humaines, si les agents communaux effectuent bien leurs 1607 heures annuelles, deux de leurs primes ont été jugées « irrégulières » par la CRC. « Une solution a été trouvée pour maintenir, sous une autre forme, la prime de fin d’année accordée à nos agents et à laquelle nous tenons particulièrement » a réagi Robert Bénéventi. La seconde, une prime d’installation, a été supprimée ».
Deux emplois créés
Pour le service scolaire, la Ville va créer deux emplois non-permanents à temps non-complet (26 heures hebdomadaires), pour une durée maximum de 12 mois, sur la base du grade d’adjoint technique territorial (indice brut 347, indice majoré 325).