Sandor Rac un coach de renom à Toulon/St-Cyr
Sandor Rac deviendra manager de Toulon/Saint-Cyr à l’issue de la saison. Une mission qu’il a acceptée par goût du défi, en l’occurrence celui de redorer le blason du club varois
Une légende pour en remplacer une autre. À la fin de la saison, Sandor Rac prendra la relève de Thierry Vincent à la tête de Toulon/Saint-Cyr. Mais le Serbe, qui porte une affection toute particulière à l’actuel manager toulonnais, arrive sur la pointe des pieds. Même si son CV long comme le bras (cinq titres de champion avec Metz, finaliste de la coupe EHF...) le précède, c’est en supporter du TSCV qu’il prend pour la première fois la parole.
Sandor, vous avez signé pour deux ans à Toulon/Saint-Cyr. Qu’est-ce qui vous a amené à accepter la proposition des présidentes Perrine Paul et Jeanne-Marie de Torres ? Toulon/Saint-Cyr est un club avec une histoire. Une belle histoire. Il a joué les premiers rôles dans le championnat il y a quelques années, a remporté des coupes de France. Depuis quelques temps, c’est plus difficile. Il y a le projet de revenir à la place qui était la sienne il y a quelques années. C’est une perspective qui me plaît. C’est un sacré défi... Oui, mais le challenge me plaît. Quand j’ai pris en main Boulogne (chez les hommes), on était en N, on a fini en D. Pareil avec Nancy (toujours chez les hommes) .En , je reviens à Metz après le départ de cinq joueuses majeures. Il fallait reconstruire le collectif. Je suis un homme de défi, peu importe le niveau. C’est l’envie de remettre Toulon à sa place qui m’a sorti de ma semi-retraite (il coache actuellement le club amateur de Pétange, au Luxembourg) ! Quel regard avez-vous sur le TSCV de cette saison ? J’ai regardé leurs matches. Il existe un vrai potentiel. Face à Brest (), elles méritaient le match nul. Face à Nice (-), ça tourne du mauvais côté, mais le match était bon. Toulon/Saint-Cyr est capable de belles choses, mais les blessures ont handicapé le collectif. Avez-vous déjà commencé à travailler sur le recrutement ? C’est difficile pour moi de parler de ça aujourd’hui alors que je ne suis pas encore au club. D’ailleurs, je tiens à dire que je n’ai parlé avec aucune joueuse, contrairement à ce qui a été écrit dans les journaux. Pour en revenir au recrutement, il y aura des petits réglages à faire, bien entendu. Mais mon but est de rendre l’équipe plus forte, en travaillant dans la continuité. Je ne veux pas tout chambouler. Et surtout pas déranger Thierry (Vincent) et les joueuses qui ont autre chose à penser.