La recette d’un succès gratiné
Le tacos ? Il y en a pour quinze ans… Ça me rappelle
la cigarette électronique », compare Guillaume Martin de Chamas, qui compte bien surfer sur la vague et multiplier les ouvertures de restaurants éponymes.
C’est consistant
«Un tacos simple, ça pèse entre 300 et 400 grammes», pèse Hicham Chorfi, de HK Tacos.
«Les gens en ont pour leur argent, c’est consistant.» «Il ne faut pas oublier non plus qu’un vrai tacos, c’est une sauce gruyère, des frites, mais pas de crudités. Je crois que ça change un peu les gens du salade, tomate, oignons», ajoute le patron du Chamas. «Et puis, il existe des combinaisons à l’infini puisqu’il y a cinq ou six viandes, des dizaines de sauces et plein de suppléments…», poursuit Hicham Chorfi. Parmi les autres arguments invoqués, celui du halal. «À la différence d’un Macdo ou d’un KFC, chez nous, la plupart des gens peut venir manger tout ce qu’il y a à la carte, c’est un vrai plus», remarquet-il.
C’est nouveau
« Il ne faut pas non plus oublier
l’effet mode, car c’est un produit très récent», pense Ali Ozturk, patron de OTK Tacos. Un produit qui a incontestablement gagné sa place dans le paysage de la « junk-food » par le biais des
réseaux sociaux. « Ça a grave joué, c’est devenu viral »,
admet Ali Ozturk. « On a une communauté de plus de deux millions de suiveurs sur Facebook, c’est plus que Macdo (1,6 million selon Macdo France,Ndlr) ! », embraye
Walid Boumedien, cogérant de O’Tacos. «Les rappeurs, comme MHD et Gradur l’ont popularisé et l’ont mis à la mode en le relayant aussi», reconnaît Guillaume de Chamas. Beaux joueurs, ces entrepreneurs admettent, pour la plupart, que la chaîne O’Tacos a contribué à l’essor de cette galette garnie et qu’ils s’en sont tous inspiré, à un moment donné, pour créer leur concept.