Anticor: un nouveau représentant varois
Son prédécesseur, Olivier Thomas, conseiller municipal d’opposition à Sanary, avait abandonné la fonction de référent varois d’Anticor au printemps dernier. « Avec mon travail, je n’avais plus le temps de traiter toutes les informations qui émanaient de tout le département. J’ai remis tous les dossiers en cours au président national Jean-Christophe Picard, ainsi qu’au service juridique. Je sais qu’il y a eu un conseil d’administration d’Anticor Paris au début du mois d’octobre, pour nommer un certain nombre de nouveaux référents », explique-t-il. Et, en effet, son successeur s’appelle Jean Galli.
« Pas là pour jouer les fouineurs »
Il habite à La Seyne et explique le rôle qu’il entend jouer dans cette association créée en 2002, et dont le slogan est « Contre la corruption, pour l’éthique en politique ». « Il faut d’abord que je réorganise l’association dans le Var, qui était quasiment en sommeil. Je demande à tous les groupes d’opposition de chaque collectivité (ville, agglomération…) de faire adhérer un de leur membre à Anticor. Ceux-là auront une feuille de route et des clés de compréhension pour être, en quelque sorte, les garde-fous de la démocratie, poursuit-il. En siégeant dans certaines commissions, d’attribution de marchés publics par exemple, ils auront accès à des informations que le grand public n’a pas… Et j’ai aussi commencé à rencontrer les élus décisionnaires (de la majorité), pour expliquer ma démarche. C’est la moindre des corrections.» Jean Galli précise ne pas vouloir « jouer les fouineurs » et veut « à tout prix éviter les règlements de compte entre personnes ». Il entend être le « garant de la transparence » dans ce département, où il pressent néanmoins que « la tâche s’annonce ardue ». Mais pas question pour autant de juger à la va-vite. Le fonctionnement d’Anticor l’empêche : «Nous ne sommes pas là pour faire de la répression. Si un adhérent lance une alerte, il me la communique pour que je l’étudie. Si je juge le dossier suffisamment probant, je le transmets au service juridique de l’association qui décidera s’il y a lieu de saisir la juridiction compétente. » Il précise qu’un simple citoyen peut aussi devenir lanceur d’alerte.
Il est possible de contacter l’association Anticor par mail (gl83anticor@gmail.com) ou par téléphone au 06.46.13.30.69.