« J’ai eu envie de savoir qui était Griezmann »
Alessandra Sublet a suivi plusieurs mois l’attaquant de l’équipe de France de football pour un portrait inédit sur TMC
A lessandra Sublet revient sur le bord du terrain… de foot ! Pour TMC, elle signe un document inédit sur Antoine Griezmann, l’attaquant préféré des Français.
Comment une animatrice de TF1 se retrouvetelle à signer un documentaire sur un joueur de l’équipe de France de football ?
Je ne suis plus exclusivement rattachée à TF1. Depuis janvier dernier, le groupe m’a proposé des choses, mais j’avais d’autres envies. Ils ont respecté ce ressenti et je suis très heureuse de produire pour eux. J’ai eu cette idée de documentaire en regardant l’Euro 2016. Comme tous les Français, j’ai vibré avec les Bleus et aux exploits d’Antoine Griezmann. Et j’ai eu envie de creuser pour savoir qui était vraiment ce jeune homme de 26 ans, cette star qui séduit audelà des fans de football.
Comment êtesvous entrée en contact avec lui ?
Je me suis rendue à l’Atlético Madrid, son club. Il fallait d’abord gagner la confiance de sa garde rapprochée, sa famille. L’idée que ce soit quelqu’un qui n’ait rien à voir avec le foot et se penche sur le cas d’Antoine leur a plu. J’ai commencé à tourner les premières images et c’est avec cellesci que j’ai eu le feu vert d’Ara Aprikian [directeur général adjoint du groupe TF1, ndr].
Une approche féminine permetelle d’obtenir autre chose ?
D’abord, aussi surprenant que cela puisse paraître, j’avais parfois l’impression d’être avec un petit frère. Ensuite, oui, cela joue sur l’angle du documentaire et le regard que l’on porte sur un milieu très masculin. L’idée, c’est que ce doc soit accessible à tous. Et vous verrez que la vie d’Antoine ne consiste pas à se prélasser dans un transat au bord de sa piscine. C’est une vie de sportif de haut niveau avec un emploi du temps dicté par des entraînements intensifs et des matchs.
Quand vous reverraton à l’antenne ?
Je sais que c’est un discours rare chez les animateurs, mais je ne cours pas après. J’ai la chance d’avoir été exposée sur des tranches très regardées, mais aussi décortiquées et critiquées. C’est un vrai choix et j’en avais besoin. Ça laisse aussi du temps pour produire et tourner des documentaires comme celuici ou le reportage sur l’ouragan Irma, que j’ai fait à SaintBarth et qui sera diffusé dans 50’ Inside ce samedi sur TF1.