Jean-Luc Henrot, un poète pradétan amoureux des défis
Né en Allemagne, il a passé sa jeunesse en Tunisie. Arrivé à Sainte-Marguerite, à 11 ans, il commence à écrire des poèmes pour lui, dans sa chambre, qu’il n’a «jamais cherché à montrer, c’était mon intimité. » Jusqu’à 18 ans, il griffonne des centaines de cahiers. Adulte, il devient militaire et prend sa retraite à la fin des années 90. Après avoir passé plus d’une dizaine d’années dans le monde associatif parce que, « je ne voulais pas être payé, en tant qu’officier, je ne voulais pas me vendre, alors j’ai fait du bénévolat. » Il retrouve son premier amour, l’écriture. Depuis, il avoue souriant, avoir « commis trois ouvrages. » Errance, son premier recueil de poésie est publié en 2015. Cette année, c’est un second recueil Méandres , et un ouvrage de six récits Coups de dés, qui sortent aux éditions Jets d’Encre. Cet homme d’une soixantaine d’années a, toute sa vie, relevé une grande quantité de défis, « juste parce que c’était difficile. Ce qui semble impossible à faire et que l’on réalise rend plus fort. » Pour lui, « l’écriture est mon exutoire, je veux toucher les gens par les émotions, sans que cela se voie, et c’est compliqué, ça demande beaucoup de travail. » Son esprit inventif, scientifique, reste curieux, assoiffé de connaissances. Jean-Luc Henrot travaille aujourd’hui sur un nouveau roman. Ses trois ouvrages sont disponibles à la librairie Mille Paresses, le gérant dispose de ses coordonnées, car comme tout poète Jean-Luc est discret.