Glyphosate: la France interdira avant l’UE
La décision prise par les États membres de l’UE aura fait réagir en France. Hier, le glyphosate, cet herbicide controversé, a obtenu le droit d’être utilisé de nouveau pour 5 ans. Emmanuel Macron a affirmé que le glyphosate serait interdit en France plus rapidement. « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans », a écrit le chef de l’État sur son compte Twitter, quelques heures après la décision des États membres de l’UE dans un comité d’appel. Alors que le renouvellement de la licence de cette substance chimique est au centre de débats intenses à Bruxelles depuis deux ans, la France espérait en limiter la réautorisation à trois ou quatre ans maximum.
La FNSEA regrette la position de la France
Un peu plus tôt, le cabinet du Premier ministre Édouard Philippe avait fait savoir que la France « regrettait » le résultat du vote européen et demandait à la Commission européenne de faire « rapidement » des propositions pour revoir ses modes d’évaluation des substances chimiques. La FNSEA a pour sa part déploré que la France ait choisi de « faire bande à part ». La décision de l’UE est une surprise, à trois semaines de la date d’expiration de la licence actuelle, tant les divisions semblaient insurmontables. La décision de l’Allemagne de se rallier à la proposition de la deuxième catégorie. Commission européenne a fait pencher la balance. La décision a provoqué la colère des ONG qui se sont battues farouchement contre une réautorisation. « En dépit de la présomption de conflits d’intérêts, de dysfonctionnements des agences européennes et de falsifications des études scientifiques, la Commission européenne a pris le parti de l’industrie au détriment des consommateurs et de la santé publique », a déploré l’eurodéputée française Michèle Rivasi (Verts). risques d’accident du travail», a accusé leur avocate Me Solenn Le Tutour. Âgé de ans, le professionnel avait pour mission de «filmer, porte ouverte, harnaché, caméra sur l’épaule les candidats qui avaient pris place dans l’autre hélicoptère». Mais les pilotes n’étaient «pas formés» pour cette manoeuvre, de surcroît «interdite» par la législation argentine «quand il y a des passagers» à bord. Le tribunal des affaires de sécurité sociales de Nanterre doit rendre sa décision le février .