La fabrique sonore, une école de musique à part
Sébastien Scarpitta et Fabrice Gallesco incarne Pilule Fantôme, un groupe de rock toulonnais pour le moins prometteur qui vient de sortir son premier album. Le début d’une grande aventure ?
Pilule Fantôme ne vous dit certainement pas grandchose. Mais peut-être que les mélodies électriques de Sébastien Scarpitta, accompagné à la batterie par Fabrice Gallesco, vont rapidement venir vous chatouillez les oreilles grâce à la sortie de leur premier album : 26 minutes to save the wolrd. Deux Toulonnais passés par les lycées de Bonaparte et Dumont Durville qui, par le plus grand des hasards, se sont rencontrés lors du déménagement d’un ami commun, lui aussi bien connu dans le microcosme musical de l’agglomération toulonnaise : Frédéric Ambroggi. Ensuite, direction la Fabrique Sonore pour y passer des centaines d’heures à composer.
Deux mois en studio
« On s’est retrouvé pendant plus de deux mois, presque nuit et jour, au studio d’enregistrement pour sortir ce premier album qui a une vraie tendance rock, raconte le chanteur et guitariste Sébastien Scarpitta. A la base, Pilule Fantôme est né d’un projet musical, qui est d’abord en lien avec un univers vidéo qu’on a développé avec Olivier Lubrano. On est parti du principe que la pilule te permettait de faire des photos dans l’inconscient, et on essaye de retranscrire musicalement des instants
Société des Amis du vieux Toulon et de sa région, rue Saint-Andrieu. Toute l’année, « Histoire de Toulon et sa région ». L’exposition permanente présente un grand nombre d’oeuvres d’artistes locaux, des plans et cartes de Toulon et sa région, des dessins des collections de Letuaire et Rémi Vidal, et des objets relatifs à l’histoire de la ville comme du présents. En l’occurrence, 26 minutes to save the world est un instant rock. Mais peut être que le prochain album sera une tendance trip-hop en fonction de nos émotions, même si le rock fait effectivement parti de notre ADN ». Huit opus sont dans les bacs, dont certains morceaux ne sont pas sans rappeler le groupe de rock alternatif Si Sébastien Scarpitta était éducateur de rue spécialisé, il est désormais professeur de chant et de guitare à La Fabrique Sonore. Une école de musique créée il y a cinq ans au côté de Frédéric Ambroggi, expert en batterie, avec une pédagogie axée sur le plaisir et l’épanouissement artistique.
Pourquoi avoir créé la Fabrique Sonore ? Avec Fred, nous avons la même vision de la musique. Si la technique est bien évidemment importante, l’essentiel, pour nous est de développer la créativité de nos élèves. Que ce soit dans de la
LES EXPOSITIONS britannique Placebo. Avec trois morceaux phares qui ont tous les atouts pour plaire au plus grand nombre : The End, Oldfields et le fantastique Can’t stand too à la mélodie plus calme et envoûtante. L’album est présent sur toutes les plateformes de téléchargement légales (Deezer, I tunes, Spotify…) alors que les clips sont disponibles sur Youtube ou la découverte, de l’initiation ou même dans une démarche de professionnalisation, il nous semble primordial que le plaisir musical reste le moteur principal.
Comment fonctionnez-vous ? Nous accueillons les élèves de à ans à deux endroits différents de Toulon Ouest. Au Cube, là où je donne des cours de chant, de guitare et divers ateliers, ainsi qu’à La Bulle, où Fred s’occupe des élèves inscrits en batterie, piano, guitare ou basse. Nous disposons également d’un studio d’enregistrement de m au Pont du Las. Nous le mettons à disposition à qui le département. Entrée libre et gratuite. Ouvert du lundi au samedi de h à h. Fermé souhaite. On s’en sert aussi beaucoup avec les élèves pour la réalisation de petits clips vidéo.
Vous organisez également des concerts ? Nous en organisons quelques-uns au cours de l’année où les artistes sont uniquement nos élèves. Cela leur donne la possibilité de pratiquer leur instrument ou de chanter en situation réelle face à un public. C’est plutôt chouette (sourire). Plus de renseignements sur : fabriquesonore.com dimanche et jours fériés. Horaires de la bibliothèque : lundi, mercredi et samedi de h à h. Rens. .....
Rue des Arts, rue Pierre Sémard - place de l’Equerre. Jusqu’au janvier , exposition photo dans la rue des oeuvres de Mathilde Geldhof, Benjamin Mouly : « Amorce d’un récit ». page Facebook du groupe. Vous remarquerez d’ailleurs que tous les titres sont en anglais. Un choix parfaitement assumé par les deux hommes. « On a grandi avec l’Anglais. Mélodiquement parlant, c’est le son qu’on aime, explique Sébastien, qui écrit tous les textes dans la langue de Shakespeare. Ce qui n’empêche pas que sur le prochain album, il y Accès libre. Ouvert tous les jours.
Espace Création - galerie St-Louis, , place du Globe. Jusqu’au décembre, exposition Le Noël de l’école toulonnaise, les artistes de la galerie autour des Maîtres Provençaux. Entrée libre. Ouvert du mardi au samedi de h à h et de h à h. Fermé dimanche et lundi. Rens. ..... aura des chansons en français
Bientôt sur scène
». Mais avant de sortir un deuxième disque, la prochaine étape est de monter l’an prochain sur différentes scènes de l’agglomération toulonnaise, voir plus loin, comme ils l’ont fait pendant de nombreuses années avec leurs anciens groupes : Toxic Histological Conspiracy pour Sébastien Scarpitta et divers groupes pour Fabrice qui était à l’époque intermittent du spectacle. Toujours à deux, ce qui ne semble pas les effrayer. « On veut se faire ça à la manière de Royal Blood, explique Fabrice. Les outils technologiques d’aujourd’hui nous permettent de compenser l’absence d’un musicien, même si rien n’est vraiment encore acté. D’autant que nous voulons y mêler de la vidéo afin que les gens viennent participer à une expérience artistique. L’interaction avec le public est essentielle à la réussite d’un concert et à notre épanouissement en tant qu’artiste. On ne peut pas faire de la scène sans que le spectateur soit acteur ». Le début d’une aventure qui pourrait mener ce duo 100% toulonnais plus haut qu’eux-mêmes ne l’imaginent. Mais ça, ce sont les bonnes rencontres, et surtout le public qui en décideront…
Maison de la photographie, rue Nicolas Laugier/place du Globe. Jusqu’au février , exposition des oeuvres de Françoise Muñez-Caminos. Entrée libre et gratuite. Ouverte du mardi au samedi de h à h. Fermée dimanche, lundi et jours fériés. Rens. ..... - .....