Condamné pour des agressions sexuelles au centre Mayol
bâtiment E a été bloquée de l’intérieur avec un manche à balai et un trou a été fait dans la vitre pour effectuer les transactions. « C’est comme une pharmacie de nuit, mais sans les médicaments »,a ironisé le procureur à l’audience des comparutions immédiates ce mercredi. La police est néanmoins parvenue à mettre la main sur un charbonneur (vendeur) – reconnu par des clients interpellés en flagrant délit – et deux guetteurs (dont un mineur faisant l’objet d’une procédure distincte). Walid A., ans, et Kahdour H., ans, ont été condamnés à un an de prison ferme avec maintien en détention. mois de prison avec sursis. Nayel A., ans, a eu « les mains trop baladeuses », ce lundi, dans des boutiques du centre commercial Mayol. « Il s’est mis à danser, il s’est approché de moi et a envoyé sa main sur mes seins »,a témoigné une vendeuse de lingerie. À l’employée d’un magasin de sport, il a lancé : « T’es bonne, j’aime bien les gros seins, est-ce qu’on peut baiser ? ». Enfin, chez un parfumeur, un vigile a dû intervenir pour que le mis en cause cesse d’importuner lourdement une jeune femme en stage. Les agents de sécurité du centre commercial ont retenu l’individu jusqu’à l’arrivée de la police. Et le prévenu n’a livré aucune explication convaincante à la barre de la chambre des comparutions immédiates. Face à ces faits « particulièrement graves », Me Marjorie Meunier a plaidé « une sanction accessible à la compréhension et à la situation »de son client. Or, au cours de la procédure, des symptômes psychotiques ont été diagnostiqués chez Nayel A., sans qu’une mesure d’hospitalisation d’office ne soit décidée. « Le monde médical laisse le tribunal se débrouiller… », a déploré l’avocate. Nayel A. a été condamné à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve (comprenant une obligation de soins).