Toulon remporte le derby face à Hyères (-)
Comme on pouvait s’y attendre, la rencontre est d’abord tactique. Les deux équipes s’observent et les duels sont déjà rudes car le jeu est assez direct d’un côté comme de l’autre. D’ailleurs, Pin est averti d’entrée pour deux grosses fautes (9e). Deux surprises dans la composition du coach toulonnais: la titularisation de Preira en pointe, et le recentrage d’Atlan en défense. C’est Soury qui occupe le poste de latéral gauche. En face, Aho, annoncé dans le onze de départ, est suppléé par Gainnet au milieu. Et progressivement, les Azur et Or s’adjugent la maîtrise du jeu. Ainsi, sur un coup franc d’Atlan de 25 mètres, Manero se détend avec brio (12e). Peu après, Belhadj lance Diallo en profondeur qui ne cadre pas (16e), puis Blanc sauve les meubles devant Diallo après un bon centre de Leleu qui avait fait la différence sur Rosset (20e). Hyères souffre, techniquement surtout. Et plie sur un corner de Kamin que Sahnoune, au second poteau, catapulte d’une tête piquée au fond des filets (0-1, 25e). Grosse erreur de marquage hyéroise, et sanction immédiate. Toulon, nettement supérieur, poursuit sa domination, et Manero intervient efficacement sur une frappe vicieuse de Belhadj de 20 mètres (29e). Le Hyères FC n’arrive pas vraiment à réagir, même si Delgado multiplie les initiatives. Le Sporting gagne un maximum de duels pour posséder un avantage logique à la pause.
Le Hyères FC sans solution
À la reprise, le Hyères FC se montre plus dans le rythme et, sur un bon centre de Gazzaoui, Pin, plein axe à l’entrée de la surface, réalise un bon contrôle et enchaîne par une frappe au ras du poteau extérieur de Viviani (49e). La partie est plus équilibrée. Le Sporting fait néanmoins toujours la loi au milieu, où le trio Kamin-Moulet-Belhadj régule le jeu. Alors, André Blanc passe en 4-4-2 avec la rentrée de Mourabit à la place de Rosset (49e). Rien n’y fait, car le terrain qui se détériore ne facilite pas la tâche des 22 acteurs. Les coups de pieds arrêtés sont alors des solutions, et notamment les corners, mais rien de bien concret d’un côté comme de l’autre. Le temps file et le piège du horsjeu fonctionne à merveille pour une défense toulonnaise sereine. Les Hyérois, sans inspiration, n’y arrivent pas, et en contre, les Azur et Or ont même des situations intéressantes à négocier. Mais la dernière passe fait défaut. Dans les dernières minutes, le match est haletant car les coéquipiers de Manero donnent tout et se livrent. L’égalisation de Decugis est logiquement refusée pour hors-jeu (86e). Pas d’autre frayeur pour un Toulon taille patron, qui fait la bonne opération. Hyères est dans l’ensemble passé au travers.