De l’humour pour aider les mallogés
M6 soutient la Fondation Abbé-Pierre avec un spectacle d’humour événement regroupant nombre de personnalités
M 6 prend le pari de faire rire pour mieux servir la cause des 4 millions de mal-logés en France. Jamel Debbouze et Nolwenn Leroy, parrain sen or de la Fondation Abbé-Pierre, animent Rire pour
un toit, un show décapant suivi d’un documentaire explicatif signé Mélissa Theuriau. Non seulement Jamel Debbouze entend des voix mais il voit l’abbé Pierre en apparition… Un clind’ oe il pour grande soirée caritative qui réunit pas moins de cinquante artistes pour les dix ans de la disparition de l’abbé. « Le mal-logement peut toucher n’importe qui, ça n’arrive pas qu’aux autres », souligne Nolwenn Leroy qui se rappelle : « À la suite du divorce de mes parents, nous nous serions retrouvés dans la galère si ma grand-mère ne nous avait pas hébergés ». Maîtresse de cérémonie, la chanteuse anime une soirée riche en moments savoureux. Cristina Cordula rejoue « Tournez manège ! » version Les Inconnus, avec du côté garçons, Is saAlban I va nov, et du côté filles, Adrian a Karembeu et… David Mora (le prof de « Scènes de ménages »), à rendre jaloux Conchita Wurst ! Très connecté, Raymond de « Scènes de ménages » (Gérard Hernandez) explique comment télécharger l’application 6play. Celle-ci permet de cumuler les riresconvertiblese n dons à volonté. Jeff Panaclocet son compagnon chenapan, le magicien Éric Antoine ou Chantal Ladesou se déchaînent pour nous tirer des rires. La soirée se poursuit avec « Leur combat pour un toit » produit par Mélissa à 23h 15. La journaliste engagée précise : « Nous revoyons cinq personnes rencontrées il y a trois ans. C’est très émouvant. Si le film permet de mettre des visages sur le mal-logement et de toucher la complexité du problème, il montre aussi qu’il existe des solutions ». Quatre-vingts boutiques solidaires et quarante pensions de famille accueillent les SDF. La Fondation Abbé-Pierre l’ accès aux droits au logement, soutient la construction de logements sociaux et lutte contre l’habitat insalubre. Mélissa Theuriau insiste : « Les personnes qui s’expriment sont vraiment des combattants : des mères seules avec enfants (38% des mal-logés ), des familles nombreuses, desde chez eux ou de grands désocialisés. D’autres vivent dans leur voiture. Ils ne s’expriment pas de peur de perdre leur emploi… »