Le HTV s’incline sur le fil face au leader (99-103)
Le HTV a joué les yeux dans les yeux avec le leader monégasque hier soir. Mais l’écart de talent et dans la force de frappe a fini par faire la différence. Héroïques, les Varois méritaient mieux
Affronter Monaco, c’est la réunion de plusieurs sensations. Notamment celle de réaliser un bon match face à ce qui se fait de mieux en Pro A pour, au final, perdre. Hyères-Toulon en a fait l’expérience hier soir (99-103). Car oui, il a rivalisé avec le leader. Comme il l’avait fait la saison dernière. Comme Antibes et Le Portel lors des deux précédentes journées. Dans une rencontre de toute beauté et placée sous le signe de l’attaque, les Varois ont cru l’exploit possible. Avant de devoir se rendre à l’évidence. Ramenés sur terre par l’escouade XXL de Zvezdan Mitrovic, qui a empoché hier un dixième succès consécutif (le sixième en Pro A). Juste en laissant son talent s’exprimer.
Cowels a retardé l’échéance
Il le fallait pour venir à bout d’une équipe vraiment séduisante, qui a réalisé une entame plus que solide et pleine d’adresse. Smith, Arnold et Fofana lui ont ainsi permis de prendre les commandes (19-12, 6e). Mais une accumulation d’erreurs et de ballons perdus a été sanctionnée par Evans et les rotations de la Roca team, en tête à l’issue du premier quart-temps (2526). Les marins jaunes se trouvaient toutefois loin d’être KO. Les compères Fofana et Prénom s’enhardissaient, montant au dunk (33-28, 13e). Monaco, sans s’affoler, a claqué un 10-0 (33-38, 15e), avec un Evans dans tous les coups. La résistance a continué. Orchestrée par Cowels, auteur de huit points consécutifs, avant que Diawara ne claque un petit dunk en contre-attaque (4341, 17e). La force de frappe monégasque allait encore parler, avec deux banderilles signées Gladyr et Cooper, et un panier au buzzer de Kikanovic (45-53, 20e). Au retour des vestiaires, le rythme est resté endiablé. Côté varois, Smith et Cowels, notamment, ont eu de cesse de rapprocher le HTV. Répondant à ce diable d’Evans, et surtout à Kikanovic, auteur de dix points dans le troisième quarttemps. Cowels a même égalisé à 70-70, avant que Robinson ou Joseph en rajoutent une couche (78-85, 30e). Après un coup de pouce des arbitres, oubliant une grossière faute sur Diawara, mais sanctionnant le moindre contact varois, Monaco a cru s’envoler pour de bon (+8). Les efforts de Prénom et d’Arnold ont pourtant porté leurs fruits. Et Chassang a fait feu à 3 pts (9292, 37e). Héroïques, les Varois ont alors semblé manquer d’oxygène, voyant leurs adversaires inscrire des paniers assassins. Comme ce tir dans le corner du bourreau Robinson, qui a redonné sept points d’avance à Monaco. Cowels les a encore contestés (99-101), obligeant Evans et Robinson à conclure au lancer franc. Les marins jaunes se consoleront à peine du fait de ne pas avoir explosé comme Chalon (-30), Dijon (-28), Boulazac (-27), Cholet (-24) ou Pau (-22) face aux Monégasques. Ils bénéficient désormais de quelques jours de vacances. Il sera ensuite temps d’aborder 2018 avec sérénité. Sur ce qu’ils ont montré hier, mais aussi depuis septembre, tous les espoirs sont permis.