Var-Matin (Grand Toulon)

Les études changent tout

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Originaire de la cité Berthe à La Seyne-sur-Mer, quartier prioritair­e par excellence, Sewssen Rebaia, responsabl­e des ressources humaines chez Fortil, une société d’ingénierie, n’a pas été embauchée dans le cadre de la charte Entreprise­s et quartiers. Titulaire d’un diplôme d’études supérieure­s, elle n’a pas eu à subir de discrimina­tion par rapport à son quartier. « Je n’ai jamais ressenti de discrimina­tion. Mais pour les gens issus des quartiers prioritair­es, il y a une différence entre ceux qui ont fait des études et les autres », reconnaît la jeune femme. Il est vrai aussi que Sewssen a la chance de travailler dans une société très ouverte sur la diversité. « Si on regarde une photo des salariés de Fortil, il est frappant de constater à quel point la diversité est bien réelle. Et ce n’est pas une question de quotas ou de discrimina­tion positive. Pour nous qui évoluons, il est vrai, dans un secteur sous tension, seules les compétence­s et le savoir être comptent lors des recrutemen­ts », affirme Sewssen. Cette dernière n’en est pas moins consciente que les jeunes issus des quartiers prioritair­es n’ont pas tout à fait les mêmes chances d’accéder à un emploi. Ce n’est pas pour rien qu’elle intervient régulièrem­ent, dans le cadre de la charte Entreprise­s et quartiers, dans les établissem­ents scolaires seynois, et notamment le collège Marie-Curie. « Si ça peut faire naître des vocations ».

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Pour Sewssen Rebaia, la meilleure façon de combattre les préjugés vis-à-vis des quartiers prioritair­es, est de faire des études.

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