Var-Matin (Grand Toulon)

La tournée mondiale Disney sur glace fait une halte à Nice et à Marseille

La patineuse milanaise Diana Gerosa est l’une des cinquante artistes qui animent Le Voyage imaginaire, la dernière revue annuelle montée sur patins de Disney. Ses confidence­s

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Disney est un mastodonte. Après avoir acheté la licence Star Wars et plus récemment les studios de cinéma Twenty-centuries, l’entreprise organise plusieurs spectacles, dont la renommée tournée Disney sur glace (Disney on ice). Depuis six ans, la patineuse milanaise Diana Gerosa (photo ci-contre en médaillon) voyage dans le monde entier avec les 50 patineurs de la troupe. Elle a donné des shows dans plus de 50 pays. Elle nous confie quelques anecdotes sur le spectacle et son quotidien de danseuse.

Quelles sont les nouveautés du spectacle Disney sur glace, Le voyage imaginaire ? La nouveauté tourne autour des personnage­s. On retrouve cette année l’univers de Peter Pan, les personnage­s Judy Hopps et Nick Wilde de Zootopie et ceux de La Reine des Neiges.

Quel personnage Disney interpréte­z-vous ? Ça dépend. Les danseurs apprennent toutes les chorégraph­ies. On change selon nos envies. Il y a juste un passage que je fais tout le temps, c’est celui de La Petite Sirène, quand Sébastien [le personnage du crabe dans le dessin animé, Ndrl] chante et moi je suis un des poissons qui danse autour (rire).

Vous dansez et chantez en même temps ? Je me concentre surtout sur la partie danse. On doit porter beaucoup de costumes différents. Certains sont très lourds et pèsent jusqu’à  kilos. C’est parfois difficile de patiner avec ça.

Le show sur glace n’est pas un exercice sans risque, comment vous préparez-vous physiqueme­nt ? Avant le début de la saison, on a quatre semaines de répétition­s où l’on doit apprendre tout le spectacle. On s’entraîne donc quotidienn­ement. Ensuite, une semaine avant la grande première, on a deux trois jours de repos, sinon le reste du temps on s’entraîne. Pendant la tournée, la piste nous est réservée, on peut donc patiner si on le souhaite. Sinon, on fait en permanence de la gym et du cardio. C’est beaucoup de travail.

Comment se prémunir contre les blessures ? C’est très important de toujours s’échauffer. Puis, nous sommes tous des patineurs profession­nels. On a tous fait de la compétitio­n en patinage artistique avant ça. II faut garder le rythme, patiner tout le temps. Jusqu’à  ans, j’étais en compétitio­n. J’ai ensuite commencé à faire des spectacles dans plusieurs compagnies. Je suis habituée à cette hygiène de vie. Il faut aussi bien s’alimenter car on fait parfois trois shows par jour.

Grâce à ce spectacle, vous rencontrez les enfants du monde entier. Réagissent-ils tous de la même façon ? Ça dépend de la culture. Les publics réagissent tous différemme­nt. Je me souviens quand je suis allée au Brésil, en Argentine, au Chili ou encore au Mexique, on n’entendait plus la musique tellement le public criait et applaudiss­ait. Dans d’autres pays, le public est très silencieux.

Disney, c’est un rêve d’enfant ? Comme beaucoup, j’ai vu tous les films étant petite. C’était un rêve d’enfant de travailler dans une telle troupe. Puis j’aime ce travail car on fait le tour du monde. On est toutes les semaines dans une ville différente.

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