Un crâne et des ossements humains ont été retrouvés près de Perpignan
Un crâne et des ossements humains ont été découverts par des promeneurs sur les berges de la rivière la Têt près de Perpignan, a-t-on appris hier soir à Perpignan de source proche de l’enquête. « C’est, avec une quasi-certitude, une personne de sexe féminin. Le crâne et d’autres ossements de membres, notamment un fémur, ont été découverts jeudi après-midi par des promeneurs à cheval sur la commune de Saint-Estève » ,en périphérie de la préfecture des PyrénéesOrientales.
« Ça ne semble pas extrêmement ancien »
« Ils ont pu être charriés par le cours d’eau ou non. On avance pas à pas. Il va y avoir des examens approfondis pour la datation » de la mort, ainsi que des examens anthropologiques et dentaires, a précisé cette source. «Çanesemble pas être extrêmement ancien », a-t-on encore indiqué. « On essaie aussi d’extraire un profil ADN » mais « pour l’instant, aucun lien n’est établi avec un dossier en cours ». « Les recherches vont être étendues aux signalements de personnes disparues dans les départements voisins », a indiqué une autre source, précisant qu’une enquête a été ouverte pour « recherche des causes de la mort » par le parquet de Perpignan. Alors que les critiques fondent sur la SNCF après les incidents survenus dans les gares parisiennes en décembre, l’autorité de Guillaume Pepy est à nouveau contestée, mais le patron du groupe semble indéboulonnable. « Mon mandat est à la disposition du gouvernement », a déclaré Guillaume Pepy, ans, au Parisien hier. Mi-agacé, mi-amusé, le président de la SNCF ne faisait que répéter ce qu’il dit systématiquement quand on lui demande s’il va partir. Comme devant la presse le décembre, trois jours après la panne géante de la gare Montparnasse. Guillaume Pepy et le p.-d.g. de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, vont rendre des comptes au- dit gouvernement, puisqu’ils ont été convoqués par la ministre des Transports Élisabeth Borne le janvier, afin de « tirer ensemble le bilan » des derniers incidents et présenter leurs « analyses et les actions engagées ». « C’est logique que les dirigeants qui ont subi des coups durs viennent s’expliquer devant leur actionnaire », l’État, décrypte un cadre du groupe public, un brin perplexe devant l’emballement des médias et des réseaux sociaux. En l’espèce, la SNCF a dû faire face coup sur coup en décembre à une panne géante due à un « bug informatique » le à Montparnasse, à une panne électrique le dans cette même gare, puis à une grande pagaille « en raison d’une affluence de voyageurs bien supérieure à la capacité des trains » le à Bercy, et enfin à une autre panne électrique le , cette fois à Saint-Lazare. « Mon boulot, avec Patrick Jeantet, c’est de trouver des solutions. Le temps n’est pas aux états d’âme », a souligné Guillaume Pepy au Parisien.