Masson-Charlois : deux fauteuils pour deux

« Je suis immensément content de travailler avec Jean-Claude Charlois, sourit Jean-Louis Masson. La continuité s’opère très bien ». Cinq mois après avoir confié à son ancien septième adjoint les clés de la mairie pour se consacrer à l’Assemblée nationale, le patron de la majorité gardéenne tire un premier bilan positif de cette « expérimentation ». « C’est un mode de fonctionnement qui ne s’est jamais présenté avant. Mais c’est plaisant » estime le député en avouant que l’équation de son remplacement pour cause de loi sur le cumul des mandats lui a donné du fil à retordre. « Chacun de nous devait trouver sa place au sein de la ville dans laquelle on est nés tous les deux. Ce n’est pas aussi simple qu’avant au niveau humain (...). Il fallait aussi que notre majorité reste unie et dans la direction de notre plan pluriannuel d'investissement. Ce qui est le cas. Et contrairement aux apparences qui pourraient être des raccourcis, je n’interviens pas sur ce que fait Jean-Claude. Moi, je fais mon travail parlementaire et je suis heureux que La Garde tourne comme elle tournait depuis  ans. » « Jean-Louis n’intervient que lorsque je lui pose une question, » complète en confirmant Jean-Claude Charlois. « C’est très confortable de l’avoir dans mon conseil municipal. J’ai de la chance de pouvoir avoir à mes côtés, un de mes conseillers municipaux qui est l’ancien maire et aujourd’hui député de la République. C’est un appui majeur. De par sa notoriété, il me donne par ailleurs accès à tout un tas de dirigeants locaux que je n’aurais peutêtre pas de manière spontanée. Il m’a présenté. Il me présente toujours et il m’a ouvert des portes. Chacun a trouvé sa place »