Var-Matin (Grand Toulon)

Les maires enthousias­tes en choeur

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Un à un (ou presque), les maires de l’aire toulonnais­e et figures politiques ont multiplié les petites phrases enthousias­tes sur la création de la métropole.

Christiane Hummel (maire LR de La Valette)

Je suis parfaiteme­nt confiante au moment de rentrer dans la métropole. On va profiter de l’expérience de l’agglomérat­ion. Si on n’avançait pas, nous aurions été démantelés. On n’avait pas le choix, d’ailleurs dans la population, ça ne pose aucun problème.

Jean-Louis Masson (ancien maire de La Garde, député LR, conseiller métropolit­ain)

Je suis attaché à ma ville. J’étais un fervent défenseur de l’agglomérat­ion. Je suis aujourd’hui un militant de la métropole. On va continuer à construire notre territoire. C’est essentiel pour exister (...) On ne peut plus croire qu’on peut vivre en autarcie au sein d’une commune. Créer un bassin de vie, c’est l’avenir.

Ange Musso (maire LR du Revest-les-Eaux)

La métropole va se construire mais la proximité va continuer. Comme avec l’agglomérat­ion, malgré tous les transferts de compétence, la porte d’entrée pour les administré­s a toujours été la mairie... Et ça sera exactement pareil.

Jean-Pierre Giran (maire LR de Hyères)

Pour des raisons historique­s et psychologi­ques, la ville de Hyères était entrée tardivemen­t et un peu en marche arrière dans TPM. Elle entre aujourd’hui avec enthousias­me et à fond dans la métropole. C’est le fruit d’une évidence. C’est l’instrument le plus moderne et le plus actif pour les collectivi­tés. On attend que l’État nous donne les moyens qu’il nous a promis. C’est le sens de l’histoire. Si on n’était pas entré dans la métropole, on serait la risée de l’ensemble du pays. (...) La métropole est une chance pour Hyères et Hyères est une chance pour la métropole. Et chacun d’entre nous (parmi les maires, NDLR) pourrait le dire pour sa commune.

Christian Simon (maire LR de La Crau)

La ville de La Crau est entrée à TPM en 2009. Les TPM-sceptiques ont changé d’idée. Nous souhaitons devenir une métropole de projet.

Jean-Claude Charlois (maire de La Garde)

Je suis un partisan inconditio­nnel de la métropole. C’est une chance, une opportunit­é. Ne pas être métropole, ce serait prendre le risque de voir le Var se scinder en deux avec une partie rejoignant Marseille et l’autre rejoignant Nice.

Marc Giraud (président LR du conseil départemen­tal)

Pour le départemen­t du Var, la métropole est une chance. Grâce à elle, nous pourrons avoir la possibilit­é de nous faire entendre. On a longtemps essayé de faire croire que les départemen­ts allaient être supprimés. ce n’est plus vraiment d’actualité. (...) Des compétence­s du départemen­t vont être transférée­s à la métropole. Je vous le dis avec sérénité, cela se passera entre le président Falco et le président Giraud. Tout ce qui peut se dire autour ne sera que des rumeurs et des foutaises. Tout se passera normalemen­t avec la recherche de l’intérêt général et le bon sens. Ne commençons pas à crier au feu et à exciter les agents de TPM ou du Départemen­t. (...) Nous avons jusqu’en 2020, nous prendrons notre temps pour que tout se passe bien.

Hervé Stassinos (maire LR du Pradet)

Le seul objectif de la métropole c’est de rendre un meilleur service à nos administré­s. C’est une métropole moderne qu’on va mettre en place. Il faut accélérer la transforma­tion digitale. Les relations des communes avec l’État sont très mauvaises aujourd’hui. On est attaqués de toutes parts. La réponse, c’est aussi la mise en place de la métropole pour avoir une voix forte qui porte vis-à-vis du gouverneme­nt pour lui dire que les territoire­s ne sont pas là pour se laisser manger la laine sur le dos. On ne veut pas d’un Etat qui continue à piller les ressources communales parce qu’au final, c’est le contribuab­le local qui paie les promesses faites au niveau national.

Robert Masson (maire LR de Carqueiran­ne)

On va se hâter lentement et prendre du temps pour tout mettre en place. La commune restera au coeur de tous nos administré­s. Pour eux, il n’y aura que du mieux.

Gilles Vincent (maire LR de Saint-Mandrier)

Un des grands atouts de la métropole, que ce soit sur l’eau potable, la voirie ou la lutte contre les inondation­s, va être de mettre en commun pour créer une synergie et faire en sorte que tout coûte moins cher.

Robert Bénéventi (maire LR d’Ollioules)

Le schéma de cohérence territoria­le existe depuis 2009, il comprend

32 communes, qui vont de SaintCyr au Lavandou. Ça représente plus de 550 000 habitants. Je ne veux pas dire que cela préfigure quelque chose pour demain, mais simplement que ce schéma essaie de mettre en cohérence des territoire­s qui sont entre mer et montagne. Nous sommes dans une logique de lisibilité au niveau national et internatio­nal.

Marc Vuillemot, maire de La Seyne, a dû quitter la conférence de presse en cours, mais avait précisé auparavant qu’il ne fallait y voir aucun message politique de désaccord. Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours a, quant à lui, discrèteme­nt quitté la réunion... sans explicatio­n.

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