Tour du Haut Var-matin : «Ilyauraunbeauplateau»
La 50e édition du Tour du Haut Var-matin se tiendra les 17 et 18 février prochains. Le parcours, les coureurs présents, la sécurité : l’organisateur Serge Pascal nous en dit plus
Comme souvent, Serge Pascal était au four et au moulin, dimanche, à l’occasion de la 24e édition du cyclo-cross de la ville de Flayosc-Souvenir Patrick Bousset. Une course qu’il organisait. À quelques mètres de là, une large banderole jaune ne passait pas inaperçue: le 18 février prochain, aura lieu, dans cette même cité, l’arrivée de la cinquantième édition du Tour du Haut Var-matin.
Le Tour du Haut Var-matin va être un peu particulier… Oui, car il s’agit du
anniversaire ! À cette occasion, je vais faire venir une dizaine d’anciens vainqueurs : Joop Zoetelmek, Raymond Poulidor, Arthur Vichot, Laurent Jalabert, Gérard Rué, Davide Rebellin, et j’en oublie ! Ils seront au départ et à l’arrivée pour signer des autographes et mettre en valeur l’épreuve.
Le Tour a-t-il évolué ces dernières années ? Cela fait treize ans que j’ai repris le flambeau de Moïse Puginier, l’ancien organisateur. La course a évolué parce que l’on est passé d’un jour de course à deux, déjà. Mais aussi car il y a certaines difficultés…
Lesquelles ? Les difficultés ne sont pas forcément financières, car c’est beaucoup plus facile d’organiser une course professionnelle qu’une course amateur. Pourtant, depuis deux ans, nous avons des soucis au niveau de la sécurité avec l’état d’urgence, etc.
Pourquoi ? Le cyclisme est un sport populaire : c’est ouvert à tout le monde et c’est gratuit. Le problème c’est qu’il faut tout cadenasser, fouiller les gens… C’est cette partie qui est difficile à organiser. Nous préparons les réunions dans les villages pour mettre la sécurité en place.
La course ne passera pas à Draguignan cette année. Pour quelle raison ? Nous devions faire un départ à Draguignan, mais la Ville n’avait pas les moyens financiers pour accueillir le Tour du Haut Varmatin. Il y avait d’autres villes qui étaient en attente et nous nous sommes donc dirigés vers une autre commune.
Quel est le profil des étapes ? La première étape, entre Le Cannet-des-Maures et Fayence fait , kilomètres : on monte le col du Blavet, on va remettre au goût du jour la côte des Marjories, puis le mur de Montauroux, et l’arrivée en altitude à Fayence. Ce sera une étape de puncheur.
Et la deuxième, dimanche ? Longue de , kilomètres, elle partira de Vidauban et arrivera à Flayosc. Ils prendront le fameux mur de Taradeau, qui était un point culminant de Paris-Nice, il y a vingt ans. Ensuite un sprint à Lorgues, et après il y aura un circuit, emprunté quatre fois, entre Salernes, Villecroze, Tourtour et Flayosc.
Thibaut Pinot sera là. Il y aura également Warren Barguil, meilleur grimpeur du Tour de France, Tony Gallopin, Alexandre Geniez, mais aussi des anciens vainqueurs, tels qu’Arthur Vichot, les Italiens Davide Rebellin et Philippo Pozzato, ou encore le Belge Philippe Gilbert. Il y aura un beau plateau avec équipes.