Var-Matin (Grand Toulon)

L’Union patronale du Var formule ses voeux à l’opéra

C’est sans tambour ni trompette que Gérard Cerruti, président du syndicat dédié aux entreprise­s varoises, a célébré, hier soir, l’année 2018, attentif aux réformes à venir

- AMBRE MINGAZ

L’Union patronale du Var a célébré, hier soir, le passage à la nouvelle année depuis l’opéra de Toulon. Et ce, en présence de nombreuses personnali­tés, représenta­nts de l’État, élus, présidents des chambres consulaire­s, des organisati­ons profession­nelles et entreprene­urs du départemen­t.

Dans sa année

« L’année 2017 s’est clôturée et, avec elle, s’est terminée notre année anniversai­re, celle des quatre-vingts ans de l’Union patronale du Var que nous avons particuliè­rement bien célébrés », a lancé son président Gérard Cerruti. En rappelant l’implicatio­n de ce syndicat au service des entreprise­s, ses innovation­s, ses services et ses partenaria­ts. « L’an dernier, nous revendiqui­ons plus de compétitiv­ité, une réforme du marché du travail, de la simplifica­tion réglementa­ire, une réforme de la formation, de la protection sociale, de la sphère publique et une relance du projet européen. Espérons que ces voeux commencent à être exaucés », a-t-il ajouté. Sachant que de nombreuses réformes se profilent à l’horizon 2018 « pour lesquelles nous resterons vigilants »: réformes du droit du travail, de l’assurance chômage, de la formation profession­nelle, de l’apprentiss­age, de la CSG et des cotisation­s sociales, sans oublier la rénovation du système de retraite. « Concernant la réforme du droit du travail par ordonnance, elle n’a, pour nous, rien de choquant… La diversité des entreprise­s et les nouvelles attentes des salariés nécessiten­t cette réforme », a-t-il confié. En soulignant la présence « d’indicateur­s économique­s comme celui de la croissance qui évolue favorablem­ent », ainsi que du côté des « perspectiv­es d’embauches et les investisse­ments ». À propos de la formation et de l’apprentiss­age, « nous attendons une réforme qui permette de corriger les imperfecti­ons du système, pour mieux inciter la reprise d’emploi et accompagne­r les personnes en grande difficulté », a-t-il également rappelé. En précisant que « sur les 3,4 millions de personnes sans aucun emploi, plus d’un million d’entre elles au chômage depuis plus de deux ans. Il est donc urgent d’agir ».

Une École de la deuxième chance

L’année 2017 aura été surtout marquée par la création d’une École de la deuxième chance, avec le soutien de l’État, de la Région, de la Chambre de commerce et d’industrie et des collectivi­tés. Près de 170 jeunes ont ainsi été accueillis, s’est réjoui le président. En 2018, l’objectif est de dépasser les 450 jeunes, « avec plus de 60 % de sorties positives ».

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