Course : Tréluyer, premier sommet
Cette fois, il le tient. Souvent placé, jamais vainqueur depuis son arrivée sur les tourniquets glacés du Trophée Andros, en décembre 2016, Benoît Tréluyer a enfin conquis son premier sommet, hier soir à Isola 2000. Vingt-quatre heures après la démonstration de force signée Jean-Baptiste Dubourg (voir nos éditions d’hier), on attendait une réaction de l’un des deux ou trois principaux rivaux du tenant du titre, voire une confirmation du leader lui-même malgré les 60 kilos de lest embarqués dans sa Renault Captur. Fausses pistes ! Aux antipodes de la ligne droite des Hunaudières, le héros puissance 3 des 24 Heures du Mans est parvenu à positionner son Audi A1 Quattro en tête de la hierarchie de la course 2 dès la manche qualificative initiale. Un avantage qu’il fera ensuite fructifier en s’octroyant la super pole, puis en semant irrésistiblement Evens Stievenart (Mazda 3) lors de l’ultime finale du week-end. Dubourg ? Quatrième hier, le champion en titre réalise une excellente opération. A cinq épreuves de la fin, le voilà en effet détaché, nanti de la bagatelle de 27 points d’avance sur Stievenart, nouveau dauphin en lieu et place de Benjamin Rivière (Peugeot 3008).
La sensation Boccolacci
La vraie sensation du second jour, à vrai dire, elle est venue de l’Enedis Trophée électrique dominé par un pilote de monoplace. Total néophyte sur la glace, Dorian Boccolacci le voisin varois, déjà 4e samedi, a converti son coup d’essai en coup de maître. Vainqueur devant Vincent Beltoise et Aurélien Panis, s’il vous plaît !