Catherine Gallet, la tête dans les nuages et les pieds sur terre
Pradétane depuis huit ans, marraine des derniers « Raphaël du sport », Catherine Gallet a intégré, en 2003, la première équipe nationale féminine de vol relatif à quatre. Cette discipline du parachutisme consiste à faire des figures groupées en un temps donné, avant l’ouverture du parachute. Une passion qui l’a toujours habitée. « Petite, je le regardais à la télé, mais je ne pensais pas que je pouvais en faire. J’ai sauté la première fois à 26 ans avec le club de Mandelieu. Dans l’avion, il y avait quand même une certaine appréhension. Elle a toujours été présente, et m’a permis d’être très rigoureuse en terme de sécurité. » À partir de ce moment-là, elle a passé tout son temps libre à sauter. Et devient compétitrice. Aujourd’hui, elle a la satisfaction d’avoir créé une équipe de France malgré l’opposition dans les années 1990 de la fédération. Pourtant, neuf ans plus tard, elle instaure une catégorie pour les championnats du monde en Australie. Et la France suit en 2003 pour les championnats du monde : elle installe une équipe à partir des meilleurs résultats en compétitions, « j’en ai fait partie ». La suite de l’aventure continue à Gap en 2003, «nous avons fini cinquièmes mondiales, puis obtenu la seconde place lors des championnats du monde suivants ». Se poursuit en 2005 et 2007 : «Nous avons été championnes d’Europe. » Pour Catherine Gallet, sa passion du vol relatif s’arrête ici. « Nous sommes parties de zéro, le parcours a été beau. J’ai tracé un sillon, et je laisse la place aux jeunes depuis. Maintenant, je fais de la plongée. Mais je pense encore à ces années. J’ai réalisé mon rêve. »