La loi Garot est-elle efficace dans le Var ?
La loi Garot, visant à réduire le gaspillage alimentaire, a vu le jour il y a deux ans. Mais pour, le moment, la Banque Alimentaire du Var ne note pas de changement particulier. « Nous n’avons pas de variations importantes de nos chiffres pour l’année », indique François Teule, responsable de la communication. Concrètement, tonnes d’aliments en provenance de la grande distribution ont été perçues par la Banque Alimentaire du Var en , alors que la collecte auprès du public et l’Union Européenne a rapporté et tonnes. Des chiffres qui montrent l’indispensable lien entre les grandes surfaces et les associations. « Nous n’avons pas attendu la loi Garot pour établir des liens avec la grande distribution. Cependant, le nombre de magasins se proposant de nous fournir des denrées a tout de même augmenté en ». Sans que cela ne soit parfait pour autant : « Les commerces impliqués sont surtout des supermarchés. Très peu ne jouent pas le jeu, mais cela existe. D’autres s’inscrivent sans être pour autant fidèles, afin d’éviter la pénalité ». Les mauvais élèves étant, pour la plupart, des « petits magasins » de centre-ville - supérieur à m² -, qui n’ont pas les moyens (humain ou matériel) d’assurer leurs obligations. De plus, « certains fournissent des denrées du jour ou à date dépassées qui ne peuvent être distribués » soupire François Teule, avant de conclure sur une note positive : « Si l’évolution n’est pas énorme récemment, on remarque tout de même une amélioration sur une plus longue période. Aujourd’hui, la part de récupération de produits frais est de %, alors qu’elle était d’environ % il y a cinq-six ans ».