Var-Matin (Grand Toulon)

Toulon (Élite F.) à bout de souffle

- J.-C. M.

Plus ça va, moins ça va. Les Toulonnais­es ont pris un coup sur la tête samedi soir à Nîmes, dans le duel des mal classés, en s’inclinant 30. Et le score des deux derniers sets (25-15, 25-13), laisse pantois quand on connaît la valeur de l’équipe gardoise...

«Onsemet trop de pression »

Empêtré dans des problèmes financiers (les joueuses ne sont pas payées depuis trois mois, même si cela devrait être réglé en ce mois de janvier), entre un président qui se démène sur tous les fronts mais qui ne communique pas, et des résultats nuls ou presque, c’est désormais une place de lanterne rouge qui colle aux basques du club toulonnais. La saison 2017-2018 est un véritable calvaire pour les Rouge et Noire, qui ont donc touché le fond à Nîmes. Alors, soit elles s’appuient sur ce fond et rebondisse­nt dès samedi contre Monaco, soit elles creusent encore un peu, sans trouver de pétrole, non, mais plutôt la porte d’entrée de la relégation en Nationale 2. «Techniquem­ent c’est catastroph­ique, appuie la centrale Victoria Smirnova. On a beaucoup de choses à travailler, et Yannick (Cembalo, qui a remplacé Peter Nonnenbroi­ch écarté la semaine dernière, Ndlr) a cerné nos faiblesses, la vitesse notamment, que l’on bosse à fond depuis lundi. En plus, on se met trop de pression, et de la pression négative. On s’est même engueulées samedi soir sur le terrain, là où on devrait prendre du plaisir. Il faut maintenant impérative­ment arriver à finir les points. On sait que le coach croit en nous, qu’on peut se maintenir. » Premier élément de réponse samedi soir aux Lices (19 heures) face à Monaco.

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