Les coulisses des voeux
Comme le veulent les usages, c’est au son de coups de canon, tirés depuis le patrouilleur de haute mer Commandant Birot, au mouillage en petite rade, que le Président de la République est monté à bord du bâtiment de projection et de commandement Dixmude. Le chef de l’État, accompagné entre autres de la ministre des armées Florence Parly, de la secrétaire d’État Geneviève Darrieussecq, et du chef d’état-major des armées François Lecointre, s’est alors directement dirigé vers le pont d’envol, balayé par un fort mistral où marins toulonnais, aviateurs d’Istres et d’Orange, soldats du e régiment d’artillerie d’Hyères et gendarmes du groupement départemental du Var lui ont rendu les honneurs. Jusque-là, rien que du très protocolaire. Mais avant de prononcer ses voeux devant quelque militaires, le chef des armées a tenu à s’entretenir – à l’écart des médias – avec les familles de quelques marins du Dixmude. Conscient de l’importance du soutien de leurs proches dans l’engagement des militaires… Après son discours, qui a largement dépassé l’heure, Emmanuel Macron, « heureux d’être ici avec vous »,a pris le temps d’échanger deux longues heures avec les militaires. L’occasion de découvrir toute la polyvalence du BPC. « Un jeu de Lego, configurable à volonté, à la fois porte-hélicoptères d’assaut, hôpital, vecteur de projection de forces », comme l’a expliqué l’amiral Prazuck, chef d’état-major de la Marine. Avant de repartir, le chef des armées a également eu droit à un briefing sur certaines opérations extérieures. Là encore à huis clos…