Blessé par balle : c’était du mm
Il reste des vérifications à mener. L’homme suspecté d’avoir blessé par balle un trentenaire à Toulon (notre édition d’hier) a été remis en liberté, provisoirement. Plusieurs coups de feu ont été tirés mercredi après-midi, cité du Jonquet, dans les quartiers ouest de Toulon. L’enquête montre qu’il s’agit d’un pistolet millimètres – l’arme a été saisie. À l’origine, le conflit semble être déclenché par une banale altercation autour d’une conduite en voiture, un gymkhana qui aurait mis en furie. Les tirs se seraient produits quelques jours plus tard, en sorte de représailles. Quant à l’homme blessé à la jambe, et qui a été opéré, il est revenu sur ses déclarations. L’enquête confiée à la Sûreté départementale se poursuit. ans a été présenté au parquet, ce jeudi. Il est soupçonné d’être l’auteur, ou tout du moins l’un des auteurs, du feu qui avait ravagé trois minibus du Sporting Club, garés devant le stade BonRencontre à Toulon, le juillet . L’enquête de la Sûreté départementale du Var s’est appuyée sur une goutte de sang retrouvée sur l’un des véhicules brûlés. Une goutte que les techniciens ont retrouvée, prélevée, identifiée. L’analyse ADN a renvoyé vers un homme qui figurait déjà dans le fichier national des empreintes génétiques. Les policiers l’ont facilement localisé, puisqu’il était en détention, à la maison d’arrêt de Grasse. Il est déjà cité dans une affaire d’incendie de container à La Seyne, où il est domicilié, quartier Berthe. Malgré la preuve matérielle d’ADN, l’homme a absolument nié être impliqué dans la mise à feu de l’été dernier. La vitre d’un Renault Master avait été brisée, pour mettre le feu à l’intérieur d’un véhicule. Puis les flammes s’étaient propagées : trois minibus appartenant au club avaient été détruits. « C’est du vandalisme gratuit, ce sont les enfants qui sont pénalisés », s’était exaspéré le président du club dans nos colonnes. Le suspect est retourné en détention en attendant une date de convocation devant le tribunal correctionnel de Toulon.