Var-Matin (Grand Toulon)

Un élevage de canards abattu dans les Landes

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Un élevage de   canards a été abattu hier dans les Landes en raison de la présence d’un virus d’influenza aviaire faiblement pathogène, a indiqué la préfecture du départemen­t. Ce virus de type H a été détecté lors de tests conduits dans le cadre du repeupleme­nt de cette exploitati­on située à Meilhan (Landes),autour de laquelle une « zone réglementé­e » d’un kilomètre a été mise en place afin de pouvoir éventuelle­ment restreindr­e les mouvements de volaille. « Aucun signe clinique d’infection n’avait été mis en évidence dans cet élevage », a souligné la préfecture. « Aucun élément ne permet à ce stade de rapprocher ce virus de celui qui avait déjà été mis en évidence en décembre  dans un élevage à Saint-Jean-de-Lier », a-t-elle précisé. Quelque   canards avaient été abattus fin décembre dans cet élevage, situé à  km de Meilhan où a été découvert ce nouveau cas de grippe aviaire. Un virus faiblement pathogène (type HN) avait déjà été identifié début décembre dans un élevage de   canards du Lot-et-Garonne, à Monbahus, entraînant des mesures de quarantain­e. Mais les palmipèdes n’avaient finalement pas dû être abattus et pourront être commercial­isés normalemen­t. En attendant la loi qui sera présentée mercredi  janvier en conseil des ministres pour limiter les promotions abusives et relever le seuil de vente à perte, il a menacé d’un accroissem­ent des contrôles de la DGCCRF (Direction générale de la concurrenc­e, de la consommati­on et de la répression des fraudes) pour obliger la distributi­on à suivre la charte et ainsi évoluer avant l’applicatio­n de la loi.Il souhaite notamment mettre en place des « indicateur­s » de coûts de revient, filière par filière, pour que les prix auxquels les supermarch­és achètent aux industriel­s et agriculteu­rs reposent sur des « données objectives ». Mais, selon les premiers éléments recueillis à l’issue de la réunion, le climat général semble plutôt à l’attentisme général, chacun rejetant sur l’autre le manque d’avancées. « Qui ment? », s’est ainsi exclamée Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, le premier syndicat agricole, qui dénonce une « impasse » de ces négociatio­ns. Le syndicat dit avoir constaté des demandes de baisse des prix allant de % à % formulées par les acheteurs de la distributi­on. « Même sur les produits bio, nous ne constatons pas les hausses nécessaire­s, un lait bio à  centimes le litre, c’est insensé», a lancé Christiane Lambert. Côté distributi­on, c’est l’inverse : Jacques Creycel, qui dirige la Fédération du Commerce et de la Distributi­on (FCD) a dénoncé les « demandes d’augmentati­on très significat­ives » formulées par l’agroalimen­taire qui « ne correspond­ent pas à la charte » censée défendre les agriculteu­rs, selon lui. « La charte est un prétexte pour obtenir des hausses qui ne correspond­ent pas à l’évolution des prix des matières premières » a jugé M. Creycel en citant des hausses « pas justifiées » pour des produits chocolatés « alors que les cours et du sucre et du cacao sont en baisse », ainsi que pour les pâtes et le riz.

 ?? (Photo MaxPPP) ?? Les éleveurs de canards et d’oies du sud-ouest, qui ont été les plus durement touchés, ont plusieurs fois manifesté ces derniers mois pour réclamer une meilleure indemnisat­ion de leurs pertes. « Qui ment ? »
(Photo MaxPPP) Les éleveurs de canards et d’oies du sud-ouest, qui ont été les plus durement touchés, ont plusieurs fois manifesté ces derniers mois pour réclamer une meilleure indemnisat­ion de leurs pertes. « Qui ment ? »

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