L’entame a été fatale
Le HTV ne s’est jamais remis d’avoir encaissé 30 points dans le premier quart-temps hier soir
Pour avoir complètement manqué les premières dix minutes, le HTV a subi la loi de l’Asvel, hier soir, s’inclinant lourdement 102 à 85. Les hommes d’Emmanuel Schmitt bouclent la phase aller avec un bilan de six victoires (une 7e leur a été retirée), contre onze défaites, et frayent juste au-dessus de la ligne rouge. Boulazac et Chalon s’étant incliné dans le même temps, face à Cholet et au Portel. « Vaincre Hyères, pour voir Mickey demain », était affiché en grand à l’Astroballe, comme leitmotiv pour une « Green Team » peu en verve depuis quelques sorties (88).
Cowels et Arnold se sont démenés
Le récent changement de coach, avec la nomination de TJ Parker, en lieu et place de JD Jackson, semble avoir produit le fameux électrochoc, entrevu en milieu de semaine en coupe d’Europe. Insolente de réussite dans le premier quart, l’Asvel assomme de pauvres Varois réduits en chiens de faïence, écoeurés par l’adresse du lutin Roberson et Slaughter à distance, et de la science de « king » Kahudi. Reléguée à quatorze points (30-16, 10e), la bande à Alexandre Chassang, qui manque son retour dans le Rhône (rapidement à trois fautes) ne s’en relève pas. Alors certes, derrière, les marins jaunes font jeu égal avec leur hôte, en retrouvant un peu de couleurs, et dont les plus beaux ornements demeurent ce diable de Cowels (20 points, 18 d’éval), imité par Arnold (19 points, 20 d’éval).
L’éléphantesque Prénom
De son côté, le colosse Prénom se fait encore un nom dans la peinture, en signant une sortie de banc éléphantesque (17 points, 19 d’éval pour 19 minutes sur le parquet). Le pivot du HTV signe d’ailleurs la révolte varoise, alors que la Green Team comptait jusqu’à vingt-cinq longueurs d’avance à l’entrée du troisième acte (6742, 23e). Il permet aux siens de revenir à treize points. Puis onze (81-70, 34e), profitant d’un gros passage à vide des locaux. Sauf que l’Asvel, notamment en feu au-delà de la ligne des 6,75 m (59 % de réussite à 14/24 au tir) et féroce dans la machine à laver avec Harper, Noua et Kaba en mode show-time, finit en boulet de canon. Et reprend le large de manière définitive face à des Varois qui ont certes regardé leur hôte les yeux dans les yeux lors des vingt dernières minutes (22-22, 2323), mais hélas trop branchés sur courant alternatif pour priver l’Asvel de s’envoler pour la Leaders Cup à Disneyland.