Paris tombe sur un os
Les Lyonnais, grâce à deux frappes magnifiques de Fekir et Depay, ont fait tomber le PSG, réduit à dix après l’expulsion d’Alves, pour la 2e fois de la saison
On va engager le match avec beaucoup de confiance et jouer pour le gagner », Nabil Fekir avait prévenu vendredi avant le choc Lyon-Paris SG (2-1), et il a tenu promesse hier soir en ouvrant la marque dès la 1re minute pour donner le ton. Après une faute commise sur lui-même par Adrien Rabiot, légèrement sur l’aile droite, le meneur de jeu lyonnais a transformé le coup franc direct tiré du gauche profitant de l’inattention du gardien parisien Alphonse Aréola. Ce n’est pas un coup d’essai pour Fekir qui avait déjà été déterminant dans le succès de l’OL sur l’OM (2-0), le 17 décembre dans ce même Parc OL. C’était déjà sur coup franc et Steve Mandanda avait commis une grosse faute de main, lourde de conséquence à la 6e minute. Car sur ces chocs en L1 au Groupama Stadium, le meneur rhodanien a toujours répondu présent. Face à Monaco (3-2), le 13 octobre à l’occasion de la 13e journée, c’est encore sur coup franc qu’il avait trompé Daniel Subasic et permis à son équipe d’arracher la victoire dans le temps additionnel. Comme à Guingamp, Nabil Fekir avait délaissé son poste de prédilection en soutien de Mariano pour s’intégrer comme milieu offensif dans un 4-3-3 aux côtés de Tanguy Ndombélé avec Lucas Tousart en sentinelle. Avec désormais un total de 16 buts, il est le meilleur buteur français des cinq grands championnats européens et prétend plus que jamais à une place en équipe de France pour le Mondial en Russie en juin. Hormis son but, Fekir s’est mis au service de l’équipe lyonnaise souvent en difficulté avec l’importante possession du PSG jusqu’à l’exclusion de Dani Alves (57). Et quand il a récupéré le ballon sur la dernière attaque lyonnaise, il a servi Memphis pour le but de la victoire au bout du temps additionnel (90+4). Omniprésent.
Mbappé : diagnostic rassurant
Kylian Mbappé, victime d’un choc violent avec Anthony Lopes, a dû être évacué sur civière à la demi-heure de jeu. Le médecin du club Eric Rolland s’est montré rassurant en affirmant qu’il n’y avait « pas de signe de gravité ».