Le voleur de cartes bleues adorait le Flunch
Son mode opératoire était rôdé : déambuler près des tiroirs-caisses, lorgner le code bancaire des clients et soustraire la carte bleue à son propriétaire dans la foulée pour se servir en argent frais. Seulement, les employés du Flunch d’Ollioules, où le chapardeur opérait, et les policiers ont reperé le manège frauduleux jusqu’à l’arrestation du suspect en flagrant délit. Vendredi au tribunal correctionnel, Mehdi a été condamné,
(1) pour des faits de vol, recel, escroquerie et tentative d’escroquerie, à un an de prison avec sursis, sans maintien en détention. Le peintre en bâtiment, résidant à Marseille, a expliqué avoir été forcé par un ami peu conciliant. « Il a volé la carte bleue, me l’a donné et je me suis fait attraper ensuite ,at-il avancé. Il m’a prêté de l’argent, et il voulait que je lui rende. » Dans sa voiture, les policiers ont retrouvé une autre carte bleue, déclarée volée au... Flunch d’Aubagne. « Vous avez une appétence pour ces restaurants, s’est étonné la présidente du tribunal, Claire Diwo. Je lis que c’était déjà le cas lors d’une précédente condamnation à Metz. Qu’il y a-t-il de particulier ? »« Je ne sais pas... murmuré. La substitut du procureur, Alice Mazières, éclairait des « faits très désagréables ». « Dans cette cafétéria, l’attention du client tenant son plateau est distraite, a-t-elle décrit. Ils (les voleurs) s’y sont mis à deux, chacun son rôle. », at-il Et ensuite, ils retirent deux fois cinq cents euros à une minute d’intervalle. Pourquoi donc aller travailler ? » Mehdi, qui avait effectué deux paiements avortés au PMU d’Aubagne, a emporté la réponse avec lui.
1. Le prénom a été modifié.