Var-Matin (Grand Toulon)

De la Grande-Bastide à un hôpital américain

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Le commandant de bord du Liberator abattu au-dessus de la plaine maximinois­e, le sous-lieutenant Ray atterrit à la Grande-Bastide à Bras. Gravement brûlé, il est transporté dans un chalet. Une employée de maison lui prodigue les premiers soins. Antoine Fecci, propriétai­re des lieux et membre de l’armée secrète, organise le transfert de l’aviateur, caché sous une charrette de foin, vers Saint-Maximin. Le convoyage est assuré par Marius Clément. Peu après, les Allemands lancent une

opération de ratissage avec des chiens, et perquisiti­onnent la ferme, mais ils ne trouveront rien (les lambeaux de la combinaiso­n de l’officier avaient été cachés dans le bassin, sous une pierre). Le blessé est d’abord hébergé dans une maison route de Barjols à Saint-Maximin, puis transporté le lendemain, à bord d’une traction, jusqu’au hameau de La Verrerie à Seillons par trois résistants locaux dont Marcel Tassy. Il est caché chez une famille de confession juive, les Cassin. Le Dr N’Guyen Van Nghi de

Tourves le soigne et Maya Cassin prend le relais. Elle demande à ce que le prochain parachutag­e contienne un médicament appelé Ambrine qui avait été en usage lors de la Première Guerre mondiale (voir par ailleurs). Un rapport établi le  septembre , indique que Chester Ray a été conduit, le  ou le  août , à l’état-major du maquis dans la région d’Apt. Il y reste jusqu’au ’septembre, date à laquelle un avion C l’emporte dans un hôpital américain.

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