Les Seynois aux trois-quarts satisfaits
Le match tant attendu face à Dijon s’est finalement bien déroulé pour une équipe seynoise qui a fait forte impression dans le secteur offensif (34-21). Malgré des conditions de jeu peu évidentes à cause du fort mistral qui pouvait perturber les transmissions de passes, les coéquipiers de Julien Capdeillayre ont inscrit six beaux essais, emballant les courageux supporters qui ont pris place dans la tribune de Marquet balayée par le vent. Six banderilles toutes conclues par la ligne de troisquarts qui a fait étalage de sa qualité face à une jeune équipe bourguignonne, seulement 25 ans de moyenne d’âge. Quoi qu’à La Seyne, hormis Fred Arniaud et ses 36 chandelles, aucun joueur de la ligne arrière ne dépasse 27 ans ! Il y a donc eu de la vitesse, beaucoup de vitesse même avec un Sonny Falconetti et Joffrey Pouilles dans les rôles de dynamiteurs.
Vitesse et altruisme
Mais aussi de l’altruisme à l’image de Saulekaleka qui a pensé au collectif plutôt qu’à ses statistiques personnelles. Ce qui a permis à l’USS d’inscrire deux essais supplémentaires et d’obtenir le bonus offensif. Mention spéciale également à Thomas Sonetti qui confirme à chacune de ses sorties son rôle primordial dans cette équipe dont il est un titulaire indiscutable et indiscuté tant il pèse sur le jeu. Si les trois-quarts ont pu se mettre ainsi en évidence, c’est parce que les gros ont fait le boulot avec une conquête qui a permis des lancements de jeu propres, même si la mêlée a parfois alterné le chaud et le froid... Reste que s’il y a vraiment quelque chose à regretter, c’est bien sûr cette fin de match crispante où Dijon inscrit un troisième essai beaucoup trop facilement à la 76e minute, lui donnant l’opportunité de priver les Varois des cinq points. Face aux Bourguignons, ça passe encore. Mais pas sûr que face à meilleurs, le scénario soit le même. Ce qui prouve qu’il y a encore des choses à travailler...