Var-Matin (Grand Toulon)

Résidence principale : j’achète ou je loue ?

Tendance Que l’on vienne tout juste d’entrer dans la vie active, ou que l’on décide enfin de poser ses valises, la question est de rigueur. Pour me loger, je loue ou j’achète ?

- PAR AURELIA LASORSA /SOPRESS

Pour répondre à cette question, quelques éléments de réponses s’imposent. Ainsi, si le fait de devenir propriétai­re n’est pas une fin en soi, beaucoup sont encore attachés à cette idée, quand d’autres y verront un investisse­ment comme un autre… Bref, on réfléchit.

J’achète si…

Outre la capacité à se projeter un temps certain dans un même logement, il faut également s’assurer de plusieurs détails, parmi lesquels le coût total. Acheter entraîne des frais plus importants que lors d’une location. C’est le cas des frais de notaires et droits de mutation (entre 7 et 8 % du montant total de l’achat dans l’ancien et, 3 à 4 % dans le neuf, soit un coût nettement plus élevé que des frais d’agence dans le cadre d’une location), de la taxe foncière, dont il faut s’acquitter chaque année, de l’entretien du bien (rénovation, décoration, charges de copropriét­é), du remboursem­ent du prêt et de ses intérêts, etc. Mieux vaut donc raisonner selon un coût global, que l’on mettra ensuite en parallèle avec celui d’une location. Reste que ces montants doivent être considérés comme un placement, la pierre étant la valeur refuge par excellence. Le risque ? Une dévalorisa­tion du bien. Raison pour laquelle il vaut mieux bien choisir l’emplacemen­t et entretenir son bien avec soin.

Le choix de la location

Lorsque la capacité d’endettemen­t n’est pas au rendezvous, que le fait d’investir dans la pierre est loin d’être une priorité, que la vie profession­nelle n’est pas stable ou entraîne des déménageme­nts fréquents… la location demeure la solution. Premier point fort : la souplesse. Car bien que faisant l’objet d’un contrat, la location permet à l’occupant de quitter les lieux quand bon lui semble, à condition toutefois de respecter la durée du préavis. Autre atout : le coût. Louer permet bien souvent d’habiter un logement plus grand et met à l’abri des mauvaises surprises en termes de dépenses : pas de gros travaux à prévoir, charges de copropriét­é réduites, pas de taxe foncière (et peut-être prochainem­ent de taxe d’habitation). Enfin, il faut savoir que les premières années de remboursem­ent du prêt sont consacrées aux intérêts d’emprunt. De fait, on dit souvent qu’acheter un bien n’est rentable que si l’on projette d’y rester pour une durée supérieure à 5/6 ans, voire 7 ans selon le produit.

Placement d’avenir

Et puis il y a ceux qui ne sont pas encore prêts à se lancer dans l’achat de leur résidence principale, mais qui sont convaincus du bien fondé d’une placement immobilier. Eux, peuvent toujours envisager un investisse­ment locatif (parking, logement ou bureau). Une solution qui permet de bénéficier, selon le cas, d’avantages fiscaux non négligeabl­es Pinel en tête. Autant y réfléchir.

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