«Un événement considérable»
Premier Varois de l’histoire du Vendée Globe, Sébastien Destremau nous a annoncés, hier, qu’il serait sur la ligne de départ de la prochaine Route du Rhum. Explications.
Quels travaux doivent être réalisés sur le bateau ?
Le bateau n’a pas été sorti de l’eau depuis un an et demi. Il faut donc nettoyer la coque, effectuer des travaux d’entretien et le préparer pour la Route du Rhum, dont le départ de la e édition est prévu le novembre prochain.
Vous nous annoncez donc votre participation à cette prochaine transatlantique ! Oui, c’est un événement considérable et j’ai l’ambition de tenter d’accrocher le podium. Et dans la foulée, j’aimerais faire la Barcelona World Race, une course autour du monde qui partira en janvier , en double, avec une escale à Sydney et retour à Barcelone. Le projet est avancé, mais la décision définitive devrait être prise sous quinze jours par le sponsor. Si elle est favorable, le chantier hivernal changera de nature, car il faudra faire une plus grosse préparation (à commencer par le remplacement du mât et des voiles) parce qu’on n’aura pas le temps de s’en occuper au retour de la Route du Rhum, midécembre. Donc nous avons un planning de travaux à deux vitesses, selon la décision du sponsor.
Dans quel état était le bateau à l’arrivée du Vendée Globe ?
Nickel ! Enfin, je ne serais pas reparti de suite parce qu’il y avait quand même quelques petits soucis. Le démarreur était en panne, des chandeliers tordus, une voile perdue…
Et pour préparer la Route du Rhum, que faut-il faire ? Démonter, nettoyer, remonter. Et tout vérifier. Mais c’est un petit chantier ; la préparation peut être assez succincte – trois mois maximum – car le bateau est robuste et il n’y a pas de gros travaux à faire pour une transatlantique. Par contre, si on part pour le tour du monde en janvier, il faudra intervenir davantage.