Des ports en plein boom
Jérôme Giraud, directeur des ports de la rade de Toulon à la Chambre de commerce et d’industrie du Var, revient sur une année 2017 qu’il juge « exceptionnelle » pour les différentes composantes de l’activité portuaire, du fret aux ferries en passant par l
Activités fret et ferries en forte hausse dans les ports de Toulon et La Seyne gérés par la Chambre de commerce.
Jérôme Giraud, directeur des ports de la CCIV, dévoile de nouvelles pistes de développement.
Il ne fait même pas semblant de s’inquiéter. La baisse du nombre d’escales des bateaux de croisière dans la rade ? « On fait moins de quantitatif, mais plus de qualitatif». L’abandon du projet de grand quai, quartier du Port-Marchand, à Toulon? « Il est repositionné sur un autre site et c’est une excellente nouvelle, partagée par les armateurs ». La diminution du fret vers la Corse ? Compensée par « les sommets atteints sur le transport de passagers ». En ce début d’année, rien ne semble pouvoir altérer l’enthousiasme de Jérôme Giraud, directeur des ports de la rade de Toulon à la Chambre de commerce et d’industrie du Var. «C’est bien simple, tous les indicateurs sont au vert, poursuit-il. On bat des records sur quasi toutes nos activités. Malgré de nouvelles contraintes de sûreté, 2017 est un vrai grand cru pour les ports de Toulon et La Seyne ». Et 2018 s’annonce dans la même veine, si l’on en croit celui qui a pris, il y a trois ans et demi, les rênes de la direction des ports gérés par la CCIV. A tel point que les projets de développement
Tous les indicateurs sont au vert ”
ne manquent pas pour les mois ou les années à venir : un nouveau quai croisières du côté du Mourillon donc, mais aussi un ferry vers les Baléares dès le printemps, un autre bateau « jumboisé » sur la ligne de
(1) fret avec la Turquie, une voie ferrée pour relier le port de marchandises de La Seyne au reste de l’Europe en 2019 ou encore un réaménagement complet de la zone industrialo-portuaire de Brégaillon. Mais cette impressionnante croissance de l’activité, si elle ne présente que des avantages en termes de retombées économiques, devra aussi éviter quelques écueils. Comme s’affranchir des nouvelles exigences d’exemplarité environnementale, notamment quant à la pollution de l’air des navires. Ou passer outre les inquiétudes des populations qui craignent que l’augmentation du trafic sur la mer ne s’accompagne de nouvelles nuisances sur la terre. Rien qui ne semble a priori inquiéter Jérôme Giraud, lequel se dit fin prêt à relever le défi.