Pointillisme et peintres oubliés chez Les Frangines
(Textes et photos M. S.)
Samedi, Les Frangines, Lisa et Davia Fardelli, inauguraient une nouvelle exposition dans leur galerie qui accueille les femmes peintres Edwige Ziarkowski et Cécile Agathe Durand, aux styles très différents. Depuis son village d’Indreet-Loire, Edwige Ziarkowski retravaille des tableaux de peintres inconnus, laisséspour-compte telles de vulgaires affaires sur le bord d’un trottoir. Elle s’en empare, leur donne de nouvelles lignes d’horizon, des couleurs, et ainsi une seconde histoire.
Paysagiste de formation
Après des études à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles, Cécile Agathe Durand cherche à concilier son métier de paysagiste et sa passion de la peinture. Aujourd’hui, elle s’adonne quasi à plein-temps à la peinture mais on y retrouve les notions d’espace et de plans, les lignes et les perspectives du paysage. Les tableaux exposés relèvent du pointillisme. « Je diversifie mes approches artistiques. Cette période pointilliste me permet de rendre visible l’invisible en travaillant touche par touche sur plusieurs niveaux », explique-t-elle. Dans une tout autre approche, elle propose également des photomontages, des mixages entre peinture et photographie, des variations entre peinture et numérique. Exposition jusqu’au 28 février à la galerie Les Frangines à l’angle des rues de Pomet et Pierre-Sémard à Toulon.