Fahardine et Farda
Samedi aprèsmidi, à la salle des mariages du Port marchand, le maire adjoint Dominique Andréotti a célébré l’union de Fahardine Ravoay et Farda Chababi après avoir recueilli leurs mutuels accords. Les témoins, Saïd Samra et Darkaoui Attoumani, ont signé le registre des mariages présenté par Pascale Quillec. -« Vous l’avez frappée ? » -« Non, je lui ai mis des gifles » Tarik G., Gardéen de 26 ans, se défend maladroitement face à la chambre des comparutions immédiates du tribunal correctionnel, vendredi dernier. Poursuivi pour des faits de violences sur sa compagne, le 1er février, il tente de minimiser les faits et clame son amour pour la victime. « Je suis amoureux d’elle, c’est toute ma vie. Je ne veux pas lui faire de mal. » Pourtant, après un accrochage en voiture, le prévenu a attrapé sa compagne par les cheveux, l’a giflée et infligé des coups matérialisés sur le corps de la victime par de nombreuses ecchymoses. « Quand je ne fume pas (de cannabis, Ndlr), je suis un peu tendu », justifie le prévenu déjà condamné à de multiples reprises pour des faits de violence. Face à cette affaire de violence conjugale, le procureur réclame une peine exemplaire pour servir « d’avertissement » : deux ans de prison dont un avec sursis et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime. Un réquisitoire suivi par le tribunal qui assortit la peine d’un mandat de dépôt. Jeudi dernier, les policiers toulonnais se positionnent autour d’un « point de vente » de cannabis, installé dans une aire de jeux du quartier Brunet. Ils observent qu’un, puis deux clients s’approchent d’un jeune homme à la veste sombre, échangent quelque chose avec lui avant de repartir. Quand ils se décident à intervenir, ils interpellent le vendeur, Matthieu G., en possession de 5 grammes de résine de cannabis et surtout de 560 € en petites coupures. Une sacrée somme pour un demandeur d’emploi. « D’où vient cet argent ? », questionne la juge. « J’ai gagné 60 euros au casino, à la roulette et le reste, je l’ai retiré le matin même à la Caisse d’Epargne», explique le jeune homme (pas encore 20 ans). « Lorsque l’on retire ce genre de sommes, le distributeur ne fournit pas de billets de 5 s’étonne le procureur. Vous niez l’évidence... » Le procureur rappelle que le tribunal pour enfants a condamné fin 2016 le prévenu pour des faits similaires. Matthieu G. écope d’un an de prison dont quatre mois avec sursis.