Les jeunes Seynois ont la priorité
Si l’équipe fanion est bien évidemment le centre d’attraction principal à l’Union Sportive Seynoise, les espoirs sont de plus en plus considérés. À travers la politique du club qui a fait de la formation un véritable leitmotiv, accompagnée d’actes significatifs. À commencer par le nombre important de jeunes joueurs intégrés cette saison dans le groupe de la première qui a permis, entre autres, l’éclosion de Cyril Guilpin au talonnage. Un pur produit de la formation seynoise qui devrait être imité par de nombreux autres joueurs à en croire le président Patrick Philibert. « Notre objectif est que d’ici trois ans, l’équipe fanion soit composée à 70 % de joueurs formés au club. Aujourd’hui, nous n’avons pas les moyens financiers d’accéder à la poule élite et je pense que nous avons suffisamment de marge pour ne pas descendre en Fédérale 2. Dans ces conditions, c’est le moment ou jamais d’axer notre politique sportive sur les jeunes. On le voit aujourd’hui avec les espoirs qui nous régalent, mais aussi avec les juniors et cadets, actuels premiers de leur poule. Mais il faut rapidement que ces équipes évoluent en Crabos ou Alamercery pour augmenter le niveau de compétitivité et que nous continuions à améliorer la formation de nos éducateurs.»
Bourgoin passe à la moulinette
Si on s’attarde sur la nouvelle formule du championnat espoir, elle permet aux Seynois de se frotter dans cette deuxième phase à de grosses écuries telles que Bourg-en-Bresse, Chambéry, Romans, Bourgoin et le voisin hyéro-carqueirannais. Force est de constater que les hommes de Mickaël Cohen et Cyril Schuwer font mieux que rivaliser puisqu’après le match nul ramené de Chambéry (1515), ils ont fait exploser Bourgoin hier après-midi en s’imposant avec le point de bonus offensif, 29 à 14 ! Une énorme performance sous les yeux de plus de 300 spectateurs au stade Marquet, véritablement séduits par le jeu de cette formation qui n’en finit plus de surprendre. « Je me suis régalé », avouait à la fin de la rencontre l’emblématique Noël Vadella. Il n’était visiblement pas le seul…