Métiers du sport : à chacun sa voie
La professionnalisation du secteur a permis de structurer l’écosystème sportif, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emplois.
La médiatisation des grands événements, la philosophie du bien-être, l’avènement d’une vie saine, et l’arrivée de ses nouvelles icônes, ont popularisé l’activité sportive. Une (r)évolution qui suscite des vocations.
Changer de point de vue
Travailler dans le domaine sportif n’est plus le seul apanage des athlètes de haut niveau. De l’enseignement à l’animation, en passant par l’événementiel, la médecine, le commerce, le droit, le conseil et l’accompagnement, le panel de professions est en constante évolution. Depuis plus de dix ans maintenant, et la création de diplômes d’État encadrant les différentes disciplines de la branche, laissant la porte ouverte à de nombreuses variantes professionnelles, pratiquants en recherche d’évolution, en reconversion, et tous ceux qui choisissent le sport par vocation, peuvent aisément se lancer. Selon un récent rapport publié par le ministère des Sports, en 2015, on recensait 38 324 établissements en France dont l’activité caractéristique était le sport (soit 2 200 de plus qu’en 2010). En parallèle, le nombre de salariés au 31 décembre 2015 dans un établissement privé dont l’activité principale était le sport s’élevait à 124 286 (plus de 15 700 postes supplémentaires par rapport à 2010). Une évolution que l’on retrouve également dans les domaines plébiscités par les salariés : les activités en clubs de sport ont toujours été en tête, suivies par la gestion des installations sportives, l’enseignement sportif ou de loisir. Pour les domaines annexes, on retrouve le commerce spécialisé, la fabrication d’articles de sport et, plus anecdotique, l’intervention sur téléphériques et remontées. Ainsi, quelles que soient les compétences de base, ou simplement les aptitudes sportives, en suivant des cursus aussi variés que précis (du bac au doctorat, dans le commerce, la santé, l’informatique, la mécanique, le management, l’animation, la presse, etc.), il est possible d’exploiter ses compétences dans le sport. Pour ceux qui recherchent un parcours scolaire bien précis, la faculté de sport, les écoles et les instituts spécialisés ne manquent pas. Dans la région, les universités de Toulon et Nice proposent des cursus variés (parcours éducation et motricité, entraînement sportif, activité physique adaptée à la santé), tout comme les CREPS d’Antibes et Boulouris, notamment.
Les métiers de demain
À l’image des autres domaines professionnels, le sport n’échappe pas aux évolutions technologiques. Il est d’ailleurs, dans de nombreux secteurs, à la pointe des innovations. Que ce soit pour l’équipementier (ergonomie, technicité, confort) les accessoires connectés (montres, capteurs, brassards, bandeaux), le développement de logiciels (technologies d’arbitrage, d’analyse, de modélisation)… Les déclinaisons sont