Sauf miracle, pas d’échappatoire
« Les expropriations sont terminées, précise Mohamed Mahouachi, juge de l’expropriation en charge du Var. Mis à part deux cas, les propriétaires sont arrivés à un accord avec les services de la mairie sur le montant des indemnités. Les derniers jugements vont être rendus d’ici la fin de la semaine. » Après une visite détaillée des différents appartements de Montéty le 7 novembre par le juge de l’expropriation et les premières décisions rendues en décembre, la procédure entamée depuis de longues années par la municipalité touche à sa fin... Sauf coup de théâtre, c’est une procession de bulldozers qui cheminera d’ici peu vers l’ancienne cité ouvrière. « Les travaux de destruction vont démarrer cette année », indiquait Hubert Falco dans nos colonnes (voir notre édition du 17 janvier). Tout en restant flou sur les futures constructions : « L’aménageur nous fera des propositions. »
Pas classé
Un renversement de situation pourrait-il venir de l’ancienneté de la cité ? A priori, non. Montéty n’est pas classé aux monuments historiques… « Un architecte des Bâtiments de France est passé au bar fin janvier. Je lui ai montré le quartier, ses pierres de taille, et il m’a dit qu’il était chagriné par la destruction de l’îlot. Mais que son avis n’était que consultatif », assure José Leccia. Contactée, l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine n’a pas souhaité s’exprimer sur la destruction de Montéty.