Deux arbitres frappés: la planète foot réagit fort
Pas question de laisser passer les agressions sur les terrains du week-end dernier. Au diapason des clubs concernés, le District dénonce les violences. Les deux joueurs devraient être exclus
Il n’y a pas de division pour une agression d’arbitre. Le week-end dernier, coup sur coup, deux d’entre eux ont été pris à partie sur les pelouses du foot amateur varois. L’incident le plus grave remonte à samedi à Roquebrune-sur-Argens (match entre Hyères et Puget-surArgens), par un joueur de 17 ans qui n’a pas supporté d’être sorti du terrain, après un tacle dangereux. Dans les temps additionnels, le joueur a sprinté pour donner un violent coup de pied à l’arbitre. Malgré les autres membres de son équipe qui tentaient de l’écarter du jeu. Les conséquences sont lourdes pour l’arbitre : 21 jours d’ITT, avec une fracture du cubitus et au poignet (lire le témoignage de l’arbitre, ci-contre). Le match a été aussitôt arrêté, vu la gravité des faits. De même que le lendemain à La Seyne, quand un joueur senior (une vingtaine d’années) a fait tomber au sol un arbitre, en lui infligeant «une balayette », après un carton rouge. Ce qui est aussi inacceptable. Tout ce que la planète foot compte d’instances varoises réagit de manière vive, pour ne pas laisser passer deux agressions physiques en plein match.
Demande de lourdes sanctions
À commencer par Pierre Guibert, le président du district du Var, qui demande que les deux joueurs varois concernés soient « lourdement sanctionnés ». En accord avec les clubs, il semble acquis qu’ils seront exclus de leur équipe, en attendant de passer devant une commission de discipline départementale. « Nous sommes un district où les choses se passent bien. Nous menons une politique de lutte contre les violences depuis 2003 et je pense qu’elle porte ses fruits. Il n’y a pas de terrain de foot de non-droit à Toulon et dans le Var », tonne celui qui met en place les actions contre les incivilités. Un travail recommencé à chaque coup de sifflet.
Il n’y a pas de terrain de non-droit ”