Var-Matin (Grand Toulon)

Octeville, soixante minutes d’arrêt...

- VINCENT WATTECAMPS

Avoir de la chance au tirage, c’est bien. En profiter, c’est mieux. Les Toulonnais­es, qui ont hérité d’Octevilles­ur-Mer (D2) à l’occasion des huitièmes de finale de la coupe de France, auront ce soir l’étiquette de favorites collées sur le dos (coup d’envoi à 19 h 30). Tout le contraire de mercredi où, en championna­t, les coéquipièr­es de Bettacchin­i n’ont pas fait le poids dans la salle d’Issy-Paris (34-25).

Dans une ambiance électrique

Là, tout sera différent : l’adversaire, en grande difficulté dans son championna­t (10e sur 12, trois victoires, un nul et huit défaites) ; la salle, ne comprenant que 700 places assises ; l’ambiance enfin, qui sera électrique. « Attention à ne pas se faire piéger, prévient la Toulonnais­e Dounia Abdourahim. Sur un match, tout est possible. Surtout après avoir fourni beaucoup d’efforts trois jours avant... » Les Varoises, qui avaient connu quelques frayeurs lors du tour précédent à Narbonne (N1, 27-24), ont déjà chuté face à une D2 en coupe de France. Mais c’était en finale face à Brest (en 2016, 25-16), une équipe déjà taillée à l’époque pour jouer le haut du tableau en LFH. Elles avaient également frôlé la correction­nelle la même année à Stella SaintMaur (victoire 25-24). Certes, Octeville, vainqueurs de deux clubs de N2 aux tours précédents, ne présente pas le même danger. Mais si les ReBelles veulent que les huit heures de train passent plus vite demain, elles savent quoi faire...

 ?? (Photo Luc Boutria) ?? Jessy Kramer et les Toulonnais­es se rendent à quelques kilomètres du Havre pour y défier Octeville-sur-Mer.
(Photo Luc Boutria) Jessy Kramer et les Toulonnais­es se rendent à quelques kilomètres du Havre pour y défier Octeville-sur-Mer.

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