Pour Ferdinand Bernhard, « la situation n’est pas figée »
« Je vous confirme que c’est ma décision, proposée en bureau communautaire. Je voulais qu’elle soit effective le plus rapidement possible, car la situation n’était plus tenable. Cela aurait même dû être mis en oeuvre depuis longtemps déjà. Les artisans ne payent rien depuis des années, et ce sont donc les habitants qui payent pour eux. En , par exemple, ça a coûté euros à la collectivité d’amener les déchets au Sittomat. Et en , cela devait coûter euros ! Avec les déchèteries gratuites, les artisans venaient de La Ciotat ou d’Ollioules pour déposer leurs déchets chez nous. Il me semble évident que les professionnels doivent avoir leur propre déchèterie. On réfléchit effectivement à en implanter une sur la commune d’Evenos. La colère des artisans ? Ils devraient surtout s’estimer heureux de n’avoir pas déboursé un centime jusque-là. Le système à carte est un système difficile à gérer. Aujourd’hui on réfléchit au moyen de faire payer les professionnels pour leurs déchets. On va également regarder ce qui se pratique du côté de TPM ou de Marseille-Provence pour trouver la solution la plus équitable. La situation n’est pas figée. Il y a encore une réflexion sur le sujet, mais il faut savoir que les démonstrations de force ont, en général, plutôt l’effet inverse sur moi à celui escompté par les manifestants ! »