«L’impression que personne ne peut nous battre»

Après un début de saison au moins aussi poussif que celui de son équipe, Simicu a retrouvé la sélection roumaine et surtout son meilleur niveau. Une situation que le joueur gêné par sa cheville juge «paradoxale». Et pourtant…

Alexandru, vous restez sur deux grandes prestations face à Berlin en coupe d’Europe ( buts) et contre Toulouse ( buts) en coupe de France. Avez-vous le sentiment d’avoir retrouvé votre meilleur niveau après une entame de saison compliquée ? C’est un paradoxe, car je suis blessé. J’ai des soucis avec ma cheville. Mais quelque chose a changé depuis le début de saison. On a retrouvé le moral, on est en confiance et on a confiance les uns dans les autres.

La trêve internationale semble vous avoir réussi. C’était une respiration, cette campagne de qualification pour les play-offs du mondial  réussie avec la Roumanie ? Après quatre années d’absence, j’ai retrouvé l’équipe nationale et j’ai vu un peu autre chose. Sous le maillot du SRVHB, on vous retrouve plus souvent lancé, en situation de tir. Vous profitez d’une réorganisation tactique ? Ça dépend des matches. Disons que si j’ai la chance d’être seul, je n’hésite pas à tirer. Mais c’est le mérite de Dani (Sarmiento) et de Dip’ (Adrien Dipanda) de me créer des espaces.

L’équipe tourne bien. Vous sentez de la crainte chez vos adversaires ? J’ai un peu l’impression que personne ne peut nous battre. Ils savent que nous sommes costauds. C’est difficile pour l’adversaire en ce moment.